1 Suscription
1 Au chef de musique. Sur Jonath-Élem-Rekhokim. De David. Mictam ; quand les Philistins le prirent dans Gath.
Pour une explication de « au chef de musique », se reporte au Psaume 4:1.
L’expression « sur Jonath-Élem-Rekhokim », c’est-à-dire ‘sur la colombe des térébinthes lointains’ semble être un terme musical. Le ton indiqué par ce terme est celui d’une nostalgie plaintive. La Septante traduit cela par ‘sur des gens chassés du sanctuaire’. Cela indique qu’il parle prophétiquement du reste chassé de Jérusalem (Mt 24:15-16).
David dit dans le psaume précédent qu’il aimerait avoir les ailes d’une colombe, pour s’envoler loin, loin du danger, vers un lieu sûr (Psa 55:7-9). Ici, il donne à ce désir une tonalité musicale. En hébreu, on peut aussi le traduire par ‘colombe du silence au loin’.
La colombe est aussi une image du Saint Esprit (Mt 3:16). Le Saint Esprit habite maintenant sur la terre dans le croyant et dans l’église et relie le croyant au ciel, là où se trouve le Seigneur Jésus. Dans le monde, le croyant n’est pas chez lui et il ne s’y sent pas à sa place. L’Esprit stimulera chez chaque croyant le désir de voir le Seigneur Jésus en haut, d’être avec Lui. Il le fait par la parole de Dieu, dans laquelle tout tourne autour du Seigneur Jésus. Ceux qui ne lisent pas la parole de Dieu ne connaissent pas ce désir et se connecteront au monde.
David écrit ce psaume en réponse à l’approche hostile de beaucoup qui le combattent et le font tout le jour. C’est pourquoi, comme une colombe, il aspire à un lieu de sécurité. Il aspire à rentrer chez lui comme une colombe qui se trouve dans l’étrange. C’est le sentiment d’être en exil. Il aspire à rentrer chez lui, un endroit très éloigné de celui où il se trouve actuellement. C’est aussi un lieu de stabilité et de permanence, dont parlent les ‘térébinthes lointains’.
Ce psaume « de David » est appelé « mictam », ou ‘un joyau d’or’ (traduction néerlandaise de la Bible que nous utilisons, HSV). Cette désignation est aussi mentionnée dans la suscription des quatre psaumes suivants (Psa 57:1 ; 58:1 ; 59:1 ; 60:1). ‘Un joyau d’or’ est la traduction du mot mictam. Il n’apparaît, à l’exception de ces cinq psaumes (Psaumes 56-60), que dans la suscription du Psaume 16 (Psa 16:1).
Mictam signifie ‘inscrit’, c’est-à-dire durable, précieux. D’un point de vue prophétique, il fait référence aux expériences du reste fidèle à l’époque de la grande tribulation. Le reste, dont ce psaume parle de manière prophétique, est encore à l’étranger, opprimé par l’Antichrist et la multitude incrédule des Juifs d’une part, et des nations environnantes d’autre part. Ils cherchent leur consolation, leur guidance et leur encouragement dans la parole de Dieu (versets 5,11). Cela conduit à une confiance renouvelée (verset 12) et à une louange de Dieu (versets 13,14). Telle est la préciosité de ces expériences, qui ne perdent jamais leur valeur.
L’occasion de ce psaume, de ce « mictam » ou ‘joyau d’or’, est que « les Philistins le prirent dans Gath » (cf. Psa 34:1). David était tombé en leur pouvoir. Il est tombé dans ces conditions de misère par sa propre faute. La crainte pour Saül qui le persécute sans relâche est devenue si grande qu’il a perdu sa confiance en Dieu et s’est réfugié chez les Philistins à Gath (1Sam 21:10-15).
David a fait face à deux ennemis : son propre peuple dirigé par le roi Saül, et l’ennemi étranger, les Philistins. De la même façon, le reste devra faire face à deux ennemis. Le premier est la masse incrédule des Juifs dirigée par l’Antichrist (Apo 13:11-18), soutenu par le dictateur de l’empire romain restauré, la Bête de la mer (Apo 13:1-10). Le second est l’ennemi étranger, l’Assyrien, roi du nord, probablement une coalition de nations islamiques au temps de la fin. Dans ce psaume, l’accent est mis sur l’ennemi étranger, les Philistins.
À cause d’eux, il se trouve dans une grande détresse d’âme. Il est prisonnier à Gath et ne peut pas quitter la porte. C’est pourquoi, à la porte, il se comporte comme un insensé (1Sam 21:12-13). Puis il est libéré. C’est dans cette profondeur de la misère, dans laquelle il se comporte de manière si indigne, que naît ce « mictam », ce ‘joyau d’or’. Sur le plan prophétique, nous voyons ici la purification du reste fidèle, tout comme les frères de Joseph ont été purifiés dans la détresse de leur brève captivité en Égypte.
Dieu peut utiliser nos expériences les plus humiliantes pour faire apparaître davantage de Christ en nous. C’est le résultat de l’épreuve de foi et de l’exercice de foi pour faire confiance en Dieu. Nous pouvons alors imiter Christ dans la foi : « Je le sais, car Dieu est pour moi » (verset 10), ce qui nous permet de témoigner, à deux reprises : « En Dieu je me confie : je n’aurai pas peur ; que me fera l’homme ? » (versets 5,12).
2 - 3 Plainte
2 Use de grâce envers moi, ô Dieu ! car l’homme voudrait m’engloutir ; me faisant la guerre tout le jour, il m’opprime. 3 Mes ennemis voudraient tout le jour m’engloutir ; car il y en a beaucoup qui me font la guerre, avec arrogance.
La plainte commence par une prière adressée à Dieu pour qu’Il use de grâce envers lui (verset 2 ; cf. Psa 51:3). La grâce est la seule chose à laquelle David peut faire appel, car il a perdu tout droit à l’aide et à la bénédiction. David répand immédiatement son cœur devant Dieu. Il Lui parle de l’opposition constante, variée et hostile.
Il dit à Dieu que « l’homme » veut « l’engloutir ». Il en fait une affaire entre le Dieu tout-puissant et l’homme, qui n’est qu’un chétif mortel. Même dans sa détresse, David insiste sur le fait que les ennemis, bien que puissants et nombreux, ne sont que de chétifs êtres humains, des mortels. Il s’accroche aussi au fait que, bien qu’il soit vulnérable et peu nombreux, il peut attendre l’aide de Dieu, le Créateur tout-puissant des cieux et de la terre.
Lui-même n’a aucune force contre cet homme, tant il est faible. Cet homme vient à lui la bouche grande ouverte pour l’engloutir tout entier. L’homme auquel il a affaire lui fait la guerre tout le jour et l’opprime. Il n’a pas un instant de repos et il est tout seul.
Ses « ennemis » sont des gens qui rôdent pour l’engloutir (verset 3). Et encore une fois, il dit qu’ils sont à l’affût pour le faire « tout le jour ». Il est soumis à une pression constante, sans pouvoir respirer. Le lendemain n’apporte aucun changement. C’est la même chose chaque jour. Il voit constamment la bouche ouverte de ses agresseurs pour l’engloutir. Le triple emploi de l’expression « tout le jour » (versets 2,3,6) indique bien à quel point il est sans cesse assiégé, sans aucun lieu de sécurité.
À cela s’ajoute le fait qu’il y en a « beaucoup » qui le font la guerre. Il se voit entouré de gens qui veulent le tuer. Dans le pays sur lequel il est oint roi, il y a un roi qui le chasse. Dans le pays vers lequel il s’est enfui pour ne pas tomber entre les mains de Saül, il est aussi entouré d’ennemis.
La traduction littérale de la deuxième partie du verset 3 est « car il y en a beaucoup qui me font la guerre, avec hauteur ». Cela signifie que ses ennemis n’ont aucun respect pour lui, mais le regardent de haut avec orgueil.
4 - 5 Se confier en Dieu
4 Au jour où j’aurai peur, je me confierai en toi. 5 En Dieu, je louerai sa parole ; en Dieu je me confie : je n’aurai pas peur ; que me feront des êtres de chair ?
David reconnait qu’il y a des jours où il a peur (verset 4). Ces jours-là, nous les connaissons aussi. La peur est l’une de ces choses que Dieu utilise pour nous faire sentir que nous avons besoin de Lui. David ne laisse pas la peur le contrôler. Il choisit avec conviction de se confier en Dieu. C’est une chose strictement personnelle. Il dit « je », avec insistance.
Si la confiance en Dieu est là à nouveau, c’est parce que nous faisons confiance en sa parole, qui sont ici ses promesses qu’Il nous aide et nous sauve (verset 5). Il n’est pas possible de faire confiance en Dieu autrement qu’en faisant confiance en ses paroles. Et lorsque nous nous confions en ses paroles, nous nous confions en lui-même. Tout ce qu’Il a promis est une raison de Le louer. C’est donc en Dieu que nous louons sa parole.
Pour se confier en Dieu, nous devons connaitre ses promesses. Nous ne les connaissons que lorsque nous les avons lues dans sa Parole. La détresse provoquée par les hommes, et même la détresse provoquée par notre propre faute, doit nous amener à consulter les déclarations de Dieu.
Louer Dieu à cause de ses déclarations donne confiance en Dieu, de sorte que je n’ai plus peur des hommes. Je peux même dire avec hardiesse : « Que me feront des êtres de chair ? » Les êtres de chair, les hommes qui sont faibles en eux-mêmes, sont ses créatures et donc dans sa main. Une créature ne peut rien faire en dehors de Lui. C’est pourquoi le croyant peut parler ainsi.
Dire cela n’est pas une présomption, mais l’expression de confiance en Dieu. Dieu a parlé. Il a promis qu’Il protégerait, préserverait et amènerait les siens en toute sécurité auprès de Lui pour leur donner tout ce qu’Il a promis. Que peut faire une créature contre cela ? Nous pouvons nous reposer parfaitement sur ses paroles, c’est-à-dire sur celui qui a parlé.
6 - 8 Plainte
6 Tout le jour ils tordent mes paroles ; toutes leurs pensées sont contre moi en mal. 7 Ils s’assemblent, ils se cachent, ils observent mes pas, car ils guettent mon âme. 8 Échapperont-ils par l’iniquité ? Dans ta colère, ô Dieu, renverse les peuples !
Se confier en Dieu ne rend pas aveugle aux personnes qui nous combattent et nous attaquent, ni aux méthodes qu’elles utilisent. Leur inimitié se manifeste principalement par des mots. Les ennemis de David sont « tout le jour » – cela rejoint le verset 3 – en train de tordre ses paroles (verset 6). Ils mutilent ses paroles, littéralement, ils ‘blessent’ ses paroles.
L’une des armes les plus viles de l’ennemi consiste à déformer les paroles de quelqu’un. Ce faisant, c’est toute la personne qui est rendue invraisemblable. C’est la dégradation de l’intégrité d’une personne. Nous aussi, nous devons veiller à ne pas utiliser cette arme. Nous pouvons, surtout lorsqu’il s’agit de désaccords profonds, tomber dans la même erreur.
Le Seigneur Jésus en a fait l’expérience durant sa vie sur la terre (Jn 2:19-21 ; Mt 27:39-40). Dieu en fait quotidiennement l’expérience, par exemple à travers le mensonge de la théorie dite de l’évolution théiste. Dieu a dit qu’il avait créé la terre en six jours (Gen 1:31 ; 2:1-2 ; Exo 20:11). L’homme déforme ses paroles de telle sorte qu’Il a utilisé plusieurs millions d’années pour le faire. Quelle honte pour Lui !
Les pensées de l’ennemi, « toutes leurs pensées », sont toujours pour le pire pour les croyants. Il ne cherche jamais à leur faire du bien. Il peut exprimer ses pensées de manière agréable et bien fondée, mais il s’acharne à nuire et à éliminer le croyant de son témoignage pour Dieu et son Christ.
Les ennemis de David, du reste fidèle, et aussi de nous, conspirent pour délibérer sur la meilleure façon de procéder pour éliminer le croyant (verset 7). C’est une attaque renouvelée qui rend nécessaire une confiance renouvelée.
Ils ne s’attaquent pas à lui un par un, mais unissent leurs forces. Leur prochaine action consiste à se cacher dans une embuscade. Là, ils surveillent ses pas. Il est constamment surveillé. S’il fait quoi que ce soit de mal, c’en est fini de sa vie, car ils guettent sa vie.
David, après avoir subi tant d’injustices, crie à Dieu qu’ils n’échapperont sûrement pas à leur jugement (verset 8) ? Conformément à l’évaluation que fait Dieu de toute cette injustice, il Lui demande de « renverser les peuples » dans sa colère. Les nombreux ennemis constituent un nombre si important que David parle de « peuples ». Aussi, nous voyons qu’il ne demande pas la permission et l’aide pour s’occuper lui-même de ses ennemis, mais si Dieu s’occupera d’eux.
9 - 12 Se confier en Dieu
9 Tu comptes mes allées et mes venues. Recueille mes larmes dans ton outre : ne sont-elles pas [inscrites] dans ton livre ? 10 Alors mes ennemis reculeront, au jour où je crierai ; je le sais, car Dieu est pour moi. 11 En Dieu, je louerai sa parole ; en l’Éternel, je louerai sa parole. 12 En Dieu je me confie : je n’aurai pas peur ; que me fera l’homme ?
David est pleinement convaincu que Dieu n’oublie aucune de ses nombreuses errances à cause de sa fuite à cause de Saül (verset 9). Dieu les a comptées. Il garde trace de leur nombre et de la durée de chaque errance (1Sam 21:10 ; 22:1,3,5 ; 23:5,14,25 ; 24:1-2). Pour le bien du reste, Dieu a fixé à l’avance un maximum de jours pour leur tribulation. Il compte les jours jusqu’à ce que ce maximum soit atteint (Mt 24:22). C’est exactement à ce moment-là que la tribulation prend fin et que la souffrance est terminée.
Dieu a aussi vu les larmes de David. David demande à Dieu de recueillir ses larmes dans son outre pour les conserver. Ce sont les larmes des croyants versées devant le Seigneur dans leur souffrance et leur chagrin (Job 16:20). Ces croyants sont inscrits par Dieu dans son registre, y compris toutes leurs expériences (cf. Mal 3:16 ; Psa 139:16). Quant aux ennemis, ce sera une preuve contre eux, à laquelle ils devront faire face au jour des comptes.
Quant aux croyants, les larmes sont conservées, afin que lorsqu’ils seront avec Lui, Il puisse les essuyer de leurs yeux (Apo 21:4). La souffrance et le chagrin seront alors passés, mais ce par quoi les larmes sont arrivées ne sera jamais oublié. Par-dessus tout, les larmes de celui qui, avec de grands cris et des larmes, a offert à Dieu des prières et des supplications (Héb 5:7), retiendront notre attention pour l’éternité.
David fait du jour où il a peur (verset 4) un jour où il crie (verset 10). Il constate que ses « ennemis reculeront, au jour où je crierai ». Lorsque nous crions, l’ennemi cède, pas avant. Parce qu’il crie, il peut dire en toute confiance : « Je le sais, car Dieu est pour moi. » Il fait l’expérience que Dieu est vraiment l’Emmanuel, ‘Dieu avec nous’. « Je le sais » est un cri de victoire. Ainsi, nous pouvons nous écrier : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom 8:31).
Après avoir exprimé cette assurance, il revient à ce qu’il a déjà dit une fois auparavant, au verset 5 (verset 11). Il loue « en Dieu [...] sa parole ». Cette affirmation est plus générale que celle du verset 5. Il s’agit certainement aussi des promesses qu’Il a faites à David, mais cela inclut aussi toutes les autres promesses et intentions de Dieu. Il s’agit de tout ce que Dieu a dit.
Nous en avons la révélation dans la Parole écrite de Dieu. Dieu fait connaitre ce qu’Il a résolu en l’exprimant par des paroles. C’est ainsi que nous connaissons ses plans. C’est tout ce dont nous avons besoin et rien d’autre. Dieu et sa Parole ne font qu’un.
David dit ensuite qu’il loue « en l’Éternel [...] la parole ». ‘Dieu’ est le nom de Dieu en tant que Créateur, ‘Éternel’ est son nom en tant que Dieu de l’alliance avec son peuple. Cela le rapproche encore plus. David ne parle pas seulement du Dieu souverain qui est digne de confiance dans tout ce qu’Il dit. Il parle ici du Dieu avec lequel il entretient une relation étroite, le Dieu qui a fait des promesses à son peuple et qui les accomplira.
Celui qui loue Dieu et l’Éternel en la parole qu’Il a prononcée sait que ce Dieu et cet Éternel sont dignes de confiance (verset 12). « La parole » que Dieu a prononcée « est certaine et digne d’être pleinement reçue » (1Tim 1:15 ; 4:9). Il n’y a donc pas non plus de peur de l’homme, car que pourrait nous faire l’homme (cf. Mt 10:28a ; Héb 13:6b) ? Dieu a parlé et Il fera ce qu’Il a promis. Aucun être humain ne peut changer cela. Quel être humain pourrait faire quoi que ce soit contre Dieu ? Par conséquent, aucun être humain ne peut faire quoi que ce soit contre le croyant.
13 - 14 Rendre des louanges
13 Je suis lié par les vœux que je t’ai faits, ô Dieu ! je te rendrai des louanges. 14 Car tu as délivré mon âme de la mort : [ne garderais-tu] pas mes pieds de trébucher, afin que je marche devant Dieu dans la lumière des vivants ?
David est plein d’admiration pour Dieu. Il vient d’exprimer par deux fois qu’il se confie en Lui en y attachant qu’il n’a plus peur d’aucun homme (verset 12 ; verset 5). Il s’adresse à Dieu et Lui dit : « Ô Dieu ! » (verset 13). Nous entendons par là son étonnement pour ce que Dieu a fait. Il dit cela en lien avec les vœux qu’il a faits. Il les aura faits pendant la période où il était dans la détresse.
Ces vœux, maintenant qu’il a trouvé le repos en Dieu et en sa parole et qu’il sait que Dieu est avec lui, il ne les a pas oubliés. Au contraire, cela l’incite à accomplir ces vœux et à le faire avec des actions de grâce et une offrande de grâces. Il a confiance dans le fait que Dieu l’aidera et qu’il apportera en conséquence l’offrande de vœux comme offrande de prospérités.
Dieu a sauvé son âme de la mort (verset 14). Par conséquent, il peut et veut accomplir ses vœux. Ses ennemis ont toujours cherché à le tuer, mais ils n’ont pas réussi grâce à la protection de Dieu. Ils ont observé ses pas parce qu’ils guettaient sa vie (verset 7). Mais Dieu gardera ses pieds de trébucher.
Le résultat est qu’il « marche devant Dieu dans la lumière des vivants ». Cela signifie qu’il se sait en présence de Dieu et qu’il y est en sécurité. Là aussi, il marche dans la lumière et non dans les ténèbres. Il y marche avec tous les vivants, qui sont ceux qui sont aussi dans la lumière de Dieu.
Le Nouveau Testament montre clairement que la lumière de la vie est le Seigneur Jésus (Jn 1:4). Marcher dans la lumière des vivants se résume à ce que dit le Seigneur Jésus : « Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jn 8:12).
Psaume 57