Introduction
En Nombres 6, lors de la consécration du Nazaréen, il est question d’être quelque chose volontairement, mais aussi de prescriptions sur la façon dont cette chose volontaire doit être faite. En Nombres 7, nous n’avons pas de prescriptions. Ici, tout se passe volontairement, par désir de donner à Dieu quelque chose pour le sanctuaire et la dédicace de l’autel. Tout se fait par amour ; c’est la réponse du cœur du peuple.
1 - 3 L’offrande des princes
1 Et il arriva, le jour où Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, et qu’il l’eut oint et sanctifié avec tous ses ustensiles, et l’autel avec tous ses ustensiles, et qu’il les eut oints et sanctifiés, 2 que les princes d’Israël, chefs de leurs maisons de pères, princes des tribus, qui avaient été établis sur ceux qui furent dénombrés, présentèrent [leur offrande]. 3 Ils amenèrent leur offrande devant l’Éternel : six chariots couverts et 12 bœufs, un chariot pour deux princes, et un bœuf pour un [prince] ; et ils les présentèrent devant le tabernacle.
Pourquoi, dans le premier verset, revenons-nous au moment que le tabernacle est dressé, ce qui s’est déjà passé en Exode 40, un mois plus tôt ? Parce que cela correspond à la manière dont le Saint Esprit a rangé ces livres. Ce qui est mentionné est en accord avec le livre des Nombres.
Les princes voient que le tabernacle a été dressé. Cela produit une réaction chez eux. Ils réalisent que Dieu vient habiter au milieu d’eux – l’habitation de Dieu a l’accent en Exode – et qu’alors le service pour Lui peut commencer, maintenant que le peuple est arrivé dans le désert. Ils viennent avec leurs dons le bon jour pour avancer le service qu’ils Lui rendent dans le désert. Dieu accepte ces dons et détermine quels dons sont donnés à qui. Le service qui a lieu pour Lui est dirigé par Lui.
Ces dons ont trait au service dans le tabernacle, au témoignage envers le monde extérieur. Les princes ont compris que les Lévites auraient besoin d’aide pour transporter le tabernacle à travers le désert. Le tabernacle n’est pas seulement utilisé pour le service sacerdotal, il est aussi transporté à travers le désert. Il en va de même pour l’église. Nous nous réunissons pour servir Dieu en tant que sacrificateurs, mais c’est aussi l’intention de Dieu que nous exprimions tout ce que nous avons reçu en bénédictions dans notre témoignage dans le monde.
Les princes donnent des chariots couverts. Ce que nous avons à transporter ne sont pas des choses avec lesquelles nous nous exhibons. Deux prince apportent un chariot. Cela indique la recherche de la communion dans le service dans le but de faire avancer l’œuvre de Dieu dans l’église. Les princes représentent les responsables parmi les croyants, ceux qui dirigent.
4 - 9 La distribution des chariots et des bœufs
4 Et l’Éternel parla à Moïse, disant : 5 Prends d’eux [ces choses], et elles seront employées au service de la tente de rassemblement, et tu les donneras aux Lévites, à chacun en proportion de son service. 6 Et Moïse prit les chariots et les bœufs, et les donna aux Lévites. 7 Il donna deux chariots et quatre bœufs aux fils de Guershon, en proportion de leur service ; 8 et il donna quatre chariots et huit bœufs aux fils de Merari, en proportion de leur service, – sous la main d’Ithamar, fils d’Aaron, le sacrificateur. 9 Et il n’en donna pas aux fils de Kehath, car le service du lieu saint leur appartenait : ils portaient sur l’épaule.
Il semble que Moïse ne sache pas trop quoi faire de ces offrandes. Ils ne font pas partie de tout ce que Dieu lui a montré au sujet du tabernacle. Dieu indique que Moïse peut les prendre. Ils sont le fruit d’âmes qui craignent Dieu, d’hommes qui ont des relations avec Dieu. Ce qu’ils apportent est le résultat de considérations spirituelles. Dieu peut l’accepter parce qu’en fin de compte, c’est lui-même qui l’a opéré en eux par son Esprit.
Ainsi, aujourd’hui aussi, Dieu veut utiliser dans son service des moyens qu’Il n’a pas indiqués comme tels dans sa Parole, mais qui sont le résultat d’une délibération spirituelle concernant le service dans sa maison. L’église n’est pas une chose figée, solidifiée, mais dynamique, toujours en mouvement. Dieu accepte les initiatives qui répondent aux préoccupations du moment si elles proviennent d’un sentiment de dépendance à l’Esprit et sont en accord avec la Parole.
Dieu détermine à qui les chariots sont mis à disposition. Dieu ne procède pas à la manière des hommes, qui distribueraient tout équitablement. Dieu arrange tout pour que la foi et l’amour soient mis à l’épreuve afin d’accepter qu’Il agisse selon sa volonté sage et souveraine. Lorsque nous consentons à ses différentes actions, nous prenons la place de la bénédiction. Le cœur ainsi accordé aux actions de Dieu se réjouira de ce qu’il voit de Christ dans un autre, bien que ne le possédant pas lui-même. Nous pouvons nous réjouir de ce qu’Il nous a donné, mais aussi de ce qu’Il a retenu de nous et confié à d’autres.
Dieu confie à chacun ce qui lui est nécessaire pour le service. Il sait ce que chacun doit supporter et fournit la force nécessaire. Nous pouvons appliquer cela aux ressources qui facilitent le travail des serviteurs du Seigneur (Tit 3:13 ; 3Jn 1:6b). Par exemple, s’ils viennent d’un autre lieu, nous pouvons leur offrir un logement, pour qu’ils fassent leur travail dans l’église depuis notre maison. Nous pouvons aussi les soutenir financièrement.
Les Guershonites reçoivent deux chariots et quatre bœufs. Ils ont la charge de tous les tapis. Cela parle du témoignage à l’extérieur, de l’évangile.
Les Merarites reçoivent quatre chariots et huit bœufs. Ils ont la charge des panneaux et des piliers. Cela parle du soin des croyants, du service du berger. Nous pouvons tous contribuer à l’avancement de l’évangile et au soin des croyants.
Les Kehathites ont la charge de ce qui parle du Seigneur Jésus et de son œuvre. L’aide à son avancement, Dieu la prend pour son compte. Les aides humaines, par exemple la formation théologique, n’ont pas leur place ici. Les choses célestes doivent être portées sur les épaules. Sans rien qui puisse éventuellement impressionner les gens, ils portent leurs précieux trésors à travers le désert.
David commet ici une erreur fatale. Il oublie le précepte de l’Éternel et place l’arche sur un chariot. Mais au lieu d’être un moyen plus sûr, il s’avère plus fragile : les bœufs glisse. Uzza doit payer de sa vie sa tentative de protéger l’arche de tomber (2Sam 6:6-7). Les Philistins placent eux aussi l’arche sur un chariot, mais ils agissent par ignorance (1Sam 6:10-11).
10 - 11 L’offrande pour la dédicace de l’autel
10 Et les princes présentèrent [leur offrande pour] la dédicace de l’autel, le jour où il fut oint : les princes présentèrent leur offrande devant l’autel. 11 Et l’Éternel dit à Moïse : Ils présenteront, un prince un jour, et un prince l’autre jour, leur offrande pour la dédicace de l’autel.
Moïse a dédié l’autel en Exode 40. L’autel symbolise d’adoration. Il n’y a pas de ressources humaines attachées à ce service. Nous avons l’autel au sens spirituel (Héb 13:10), qui est la table du Seigneur. Nous voyons ici que l’autel est aussi dédié par les princes du peuple. Ils manifestent ainsi leur appréciation de l’autel. Dieu se réjouit qu’il y ait aussi des gens sur la terre qui montrent leur appréciation du Seigneur Jésus et de son œuvre.
12 - 83 L’offrande de chaque prince
12 Et celui qui présenta son offrande le premier jour, fut Nakhshon, fils d’Amminadab, de la tribu de Juda ; 13 et son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 14 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 15 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 16 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 17 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande de Nakhshon, fils d’Amminadab. 18 Le second jour, Nethaneël, fils de Tsuar, prince d’Issacar, présenta [son offrande]. 19 Il présenta son offrande : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 20 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 21 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 22 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 23 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande de Nethaneël, fils de Tsuar. 24 Le troisième jour, le prince des fils de Zabulon, Éliab, fils de Hélon. 25 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 26 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 27 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 28 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 29 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande d’Éliab, fils de Hélon. 30 Le quatrième jour, le prince des fils de Ruben, Élitsur, fils de Shedéur. 31 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 32 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 33 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 34 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 35 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande d’Élitsur, fils de Shedéur. 36 Le cinquième jour, le prince des fils de Siméon, Shelumiel, fils de Tsurishaddaï. 37 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 38 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 39 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 40 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 41 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande de Shelumiel, fils de Tsurishaddaï. 42 Le sixième jour, le prince des fils de Gad, Éliasaph, fils de Dehuel. 43 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 44 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 45 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 46 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 47 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande d’Éliasaph, fils de Dehuel. 48 Le septième jour, le prince des fils d’Éphraïm, Élishama, fils d’Ammihud. 49 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 50 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 51 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 52 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 53 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande d’Élishama, fils d’Ammihud. 54 Le huitième jour, le prince des fils de Manassé, Gameliel, fils de Pedahtsur. 55 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 56 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 57 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 58 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 59 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande de Gameliel, fils de Pedahtsur. 60 Le neuvième jour, le prince des fils de Benjamin, Abidan, fils de Guidhoni. 61 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 62 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 63 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 64 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 65 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande d’Abidan, fils de Guidhoni. 66 Le dixième jour, le prince des fils de Dan, Akhiézer, fils d’Ammishaddaï. 67 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 68 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 69 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 70 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 71 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande d’Akhiézer, fils d’Ammishaddaï. 72 Le onzième jour, le prince des fils d’Aser, Paghiel, fils d’Ocran. 73 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 74 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 75 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 76 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 77 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande de Paghiel, fils d’Ocran. 78 Le douzième jour, le prince des fils de Nephthali, Akhira, fils d’Énan. 79 Son offrande fut : un plat d’argent du poids de cent trente [sicles], un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une offrande de gâteau ; 80 une coupe d’or de dix [sicles], pleine d’encens ; 81 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d’un an, pour l’holocauste ; 82 un bouc, en sacrifice pour le péché ; 83 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d’un an. Telle fut l’offrande d’Akhira, fils d’Énan.
Ces offrandes concernent le service à l’autel, le témoignage pour Dieu dans le tabernacle. La grande appréciation de Dieu pour les offrandes des princes est évidente dans l’énumération de ce que chaque prince a donné individuellement, bien que cela semble être une répétition de ce qu’un autre a apporté. La répétition n’est pas une activité fastidieuse pour Dieu. Ainsi, la deuxième partie de chaque verset des 26 versets du Psaume 136 qui est répétée tout au long – « car sa bonté demeure à toujours » (Psa 136:1-26) – est une expression de la bonté de Dieu en réponse à ce qui est mentionné dans la première partie du verset.
Pour Dieu, ce que chacun offre compte, et pour Lui, ce n’est pas une simple répétition de ce qu’un autre a apporté. Il ne dit pas, et nous ne devrions pas non plus dire : ‘Quelqu’un d’autre a déjà fait ou dit cela.’ Dieu veut entendre ce que chacun a à dire personnellement. Chacun a la possibilité d’apporter son offrande et reçoit toute l’attention de Dieu dans ce processus.
Que tous apportent la même chose indique une intelligence commune. Pourtant, chacun l’apporte personnellement. Pour Dieu, il ne s’agit pas seulement du total mais aussi de ce que chaque individu apporte. Il voit l’offrande individuelle de chacun des siens, même si beaucoup apporteront la même chose qu’un autre. Dans la louange, nous utilisons souvent les mêmes mots, mais Dieu ne dit jamais : ‘J’ai déjà entendu cela.’ Dieu voit dans la louange de son peuple, encore et encore, l’œuvre glorieuse de son Fils. Et de cela, Il aime entendre parler (Héb 13:15).
Parmi les offrandes pour la dédicace, il y a des offrandes qui durent, comme le plat et la coupe. Il y a aussi des offrandes qui n’existent plus après usage, comme les différentes sacrifices. Par ailleurs, l’offrande quotidienne est aussi importante. Chaque jour, une offrande est offerte à Dieu.
Dans les offrandes des princes, le sacrifice de prospérités occupe une place prépondérante. Mais ils offrent d’abord des plats et les coupes. Ces plats d’argent et ces coupes d’or parlent des croyants. Ils peuvent, s’ils se séparent du péché, faire le service de l’autel (2Tim 2:20-21). Ceux qui ont une place de responsabilité dans l’église locale peuvent amener de tels croyants au Seigneur. Ils peuvent les offrir dans les prières.
Les plats d’argent sont remplis (« pleins ») à ras bord de fleur de farine pétrie à l’huile et les coupes d’or sont remplies (« pleines ») à ras bord d’encens. Dans la vie de ces croyants, Dieu voit abondamment qui était le Seigneur Jésus dans sa vie sur la terre. La fleur de farine symbolise la vie parfaite du Seigneur Jésus. Pétrie à l’huile parle du fait qu’Il était guidé par le Saint Esprit en toutes choses. L’encens indique qu’une telle vie est une odeur agréable pour Dieu.
Des holocaustes, un sacrifice pour le péché et des sacrifices de prospérités sont apportés en guise de sacrifices. Cela montre que les princes ont une bonne connaissance de la distinction entre les sacrifices. Les princes parmi les croyants connaissent les différents aspects de l’œuvre du Seigneur Jésus. Le fait qu’il y ait différentes sortes d’holocaustes indique qu’il y a différents aspects dans ce que le Seigneur Jésus a fait pour Dieu.
Il n’y a qu’un seul animal comme sacrifice pour le péché. L’aspect du pardon des péchés ne prend pas la plus grande place. Ils sont plus remplis de Lui en tant qu’holocauste et encore plus en tant que sacrifice de prospérités. Le sacrifice de prospérités est le sacrifice qui exprime la communion entre Dieu et son peuple et entre les membres du peuple eux-mêmes.
L’ordre dans lequel les princes offrent leur offrande commence par Juda et se termine par Nephthali. C’est le même ordre que celui dans lequel le rangement du camp des tribus est décrit en Nombres 2.
84 - 88 Les totaux de l’offrande pour la dédicace
84 Telle fut, de la part des princes d’Israël, [l’offrande pour] la dédicace de l’autel, au jour où il fut oint : douze plats d’argent, douze bassins d’argent, douze coupes d’or ; 85 chaque plat d’argent était de cent trente [sicles], et chaque bassin de soixante-dix: tout l’argent des vases fut de 2 400 [sicles], selon le sicle du sanctuaire. 86 Douze coupes d’or, pleines d’encens, chacune de dix [sicles], selon le sicle du sanctuaire : tout l’or des coupes, de cent vingt [sicles]. 87 Tout le bétail pour l’holocauste fut : douze taureaux, douze béliers, douze agneaux âgés d’un an, et leurs offrandes de gâteau ; et douze boucs, en sacrifice pour le péché. 88 Et tout le bétail pour le sacrifice de prospérités fut : vingt-quatre taureaux, soixante béliers, soixante boucs, soixante agneaux âgés d’un an. Telle fut [l’offrande pour] la dédicace de l’autel, après qu’il fut oint.
Tout est additionné par Dieu. Pour Dieu, il ne s’agit pas d’un grand tas, mais de la somme des parties individuelles. Au bout de douze jours, Dieu compte
1. douze plats d’argent, chacun de 130 sicles (environ un kilo et demi) remplis de fleur de farine pétrie à l’huile, en guise d’offrande de gâteau ;
2. douze plats d’argent, chacun de 70 sicles (environ 800 grammes) pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, en guise d’offrande de gâteau ;
3. douze coupes d’or, chacun de 10 sicles (environ 110 grammes), pleines d’encens ;
4. douze taureaux pour l’holocauste, et leurs offrandes de gâteau ;
5. douze béliers pour l’holocauste, et leurs offrandes de gâteau ;
6. douze agneaux âgés d’un an pour l’holocauste, et leurs offrandes de gâteau ;
7. douze boucs, en sacrifice pour le péché ;
8. 24 taureaux pour le sacrifice de prospérités;
9. 60 béliers pour le sacrifice de prospérités;
10. 60 boucs pour le sacrifice de prospérités;
11. 60 agneaux âgés d’un an pour le sacrifice de prospérités.
Quelle joie ce doit être pour Lui si, à la fin d’une réunion le premier jour de la semaine, où nous l’avons honoré avec les offrandes initiatiques – nos sacrifices de louange et d’action de grâce (Héb 13:15) – que chacun d’entre nous lui a apportées, Il peut additionner nos sacrifices comme ceci.
89 L’Éternel parle à Moïse
89 Et quand Moïse entrait dans la tente de rassemblement pour parler avec Lui, il entendait la voix qui lui parlait de dessus le propitiatoire qui était sur l’arche du témoignage, d’entre les deux chérubins ; et il Lui parlait.
Moïse entre dans la tente de rassemblement pour parler avec Dieu. Moïse est une image du Seigneur Jésus en tant que docteur qui entend et fait connaître les pensées de Dieu. Le fait que cela se produise après la description des offrandes volontaires faites par les princes est significatif. Dieu fait alors connaître ses pensées. Il ne peut vraiment communiquer ses pensées que si nous avons un cœur bien disposé et plein d’admiration pour le Seigneur Jésus.
Malgré toute l’activité de son leadership, ou peut-être à cause d’elle, Moïse trouve et prend le temps d’être avec l’Éternel, de Lui parler et de L’écouter. Le silence du sanctuaire est le lieu approprié pour cela.