Introduction
La lèpre est une image du péché qui devient actif dans le croyant, et cela non pas comme une activité temporaire, mais comme une partie de la vie. De plus, dans l’image de la lèpre, l’effet polluant du péché vient à l’esprit. Il est possible chez nous tous que nous nous laissions surprendre par quelque faute (Gal 6:1 ; Jac 3:2). C’est tout autre chose que de vivre dans le péché, et c’est ce que représente la lèpre en tant qu’image du péché.
La lèpre est le péché qui rend une personne impure de façon permanente. Sa caractéristique est la persistance dans la volonté propre. Une telle personne doit être mise hors du camp (Lév 13:46). Pour l’église, cela signifie : « Ôtez le méchant du milieu de vous-mêmes » (1Cor 5:13b). Ôter le lépreux a pour but de protéger le peuple, mais aussi de guérir et de rétablir le lépreux, car le rétablissement est possible. La manière de procéder en cas de rétablissement est décrite dans ce chapitre.
1 - 9 La purification du lépreux
1 Et l’Éternel parla à Moïse, disant : 2 C’est ici la loi du lépreux, au jour de sa purification : il sera amené au sacrificateur ; 3 et le sacrificateur sortira hors du camp ; et le sacrificateur le verra : et voici, le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre ; 4 alors le sacrificateur commandera qu’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, et du bois de cèdre, et de l’écarlate, et de l’hysope ; 5 et le sacrificateur commandera qu’on égorge l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive. 6 Quant à l’oiseau vivant, il le prendra, et le bois de cèdre, et l’écarlate, et l’hysope, et il les trempera, ainsi que l’oiseau vivant, dans le sang de l’oiseau égorgé sur l’eau vive ; 7 et il fera aspersion, sept fois, sur celui qui doit être purifié de la lèpre, et il le purifiera ; puis il lâchera dans les champs l’oiseau vivant. 8 Et celui qui doit être purifié lavera ses vêtements et rasera tout son poil, et se lavera dans l’eau ; et il sera pur. Et après cela, il entrera dans le camp, et il habitera sept jours hors de sa tente. 9 Et il arrivera que, le septième jour, il rasera tout son poil, sa tête et sa barbe et ses sourcils ; il rasera tout son poil ; et il lavera ses vêtements, et il lavera sa chair dans l’eau, et il sera pur.
L’Éternel ne s’adresse ici qu’à Moïse (cf. Lév 13:1 ; 14:33) parce qu’il est une image du Seigneur Jésus en tant que médiateur, en tant que celui qui rétablit les choses entre Dieu et le membre du peuple de Dieu qui a vécu dans le péché.
Lorsque le sacrificateur entend la guérison d’un lépreux, il se rend auprès de lui. Nous voyons là une caractéristique d’un croyant spirituel : il guette les signes d’un changement pour le mieux chez quelqu’un qui a été ôté du milieu des croyants parce qu’il a persisté dans le péché.
Le sacrificateur ne fait rien pour la guérison, et ne le peut pas non plus. Il peut seulement vérifier si la maladie est guérie. La purification peut alors commencer. La lèpre, au sens spirituel du terme, disparaît lorsque le croyant « confesse » ses transgressions et « les abandonne » (Pro 28:13). C’est alors que l’on remarquera une humilité totale.
Quand un homme est guéri, il ne peut pas encore retourner au camp immédiatement. La purification doit d’abord avoir lieu. La purification représente en image que le Seigneur Jésus et son œuvre sous différents aspects sont placés devant l’attention, afin que cet homme soit à nouveau sur le bon fondement devant Dieu. Il a perdu cela de vue à cause de son péché. Quelque chose a disparu : la maladie, le péché ; à sa place, quelque chose, ou mieux, quelqu’un d’autre, doit venir : le Seigneur Jésus. La confession ne suffit pas. Nous devons aussi prendre conscience que le Seigneur Jésus a dû souffrir et mourir pour ce péché.
Le premier jour, il faut prendre deux oiseaux vivants et purs. Ils sont une image du Seigneur Jésus. En fait, il ne s’agit pas d’un sacrifice. Rien ne vient sur l’autel et aucun sang n’est présenté à Dieu. Les sacrifices ne viennent que le huitième jour (à partir du verset 10). Les deux oiseaux ensemble sont censés représenter que le Seigneur Jésus est l’Homme qui est descendu du ciel, qui est entré dans la mort mais qui est aussi ressuscité. L’un des oiseaux est égorgé. L’autre est identifié avec lui et est ensuite relâché dans le champ. Cela montre que le Seigneur Jésus a été à la fois « livré pour nos fautes » et « a été ressuscité pour notre justification » (Rom 4:25). C’est une chose dont nous devons reprendre conscience après avoir vécu dans le péché pendant un certain temps.
Le sang de l’oiseau égorgé est versé dans « un vase de terre » dans lequel se trouve « de l’eau vive ». Cela aussi fait référence au Seigneur Jésus et à son œuvre. Le vase de terre indique qu’Il est devenu Homme (Héb 2:14a). L’eau vive est de l’eau qui monte de la terre. Ce n’est pas de l’eau stagnante, mais il y a de la vie en elle. Elle symbolise la parole de Dieu rendue vivante par la puissance du Saint Esprit. Dans le Seigneur Jésus, nous voyons le Saint Esprit à l’œuvre ; la parole de Dieu est en Lui, Il est la Parole et l’est éternellement. À cela s’ajoute le sang, résultat de sa mort.
Quand le Seigneur Jésus est mort et un des soldats perce son côté avec une lance, il en sort « du sang et de l’eau » (Jn 19:34). Le sang et l’eau sont tous deux nécessaires à la purification. Le sang sert à l’expiation, « et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission » (Héb 9:22b). Le sang a plus à voir avec Dieu. L’eau a plus à voir avec la confession et est plus en lien avec le pécheur. S’il confesse ses péchés, il peut savoir que Dieu est « fidèle » à sa Parole « et juste » au vu de l’œuvre de Christ, pour « pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1Jn 1:9).
Il y a d’autres choses : du bois de cèdre, et de l’écarlate, et de l’hysope. Le bois de cèdre provient du Liban. Il symbolise une grandeur impressionnante et naturelle. L’hysope est une petite plante, et c’est précisément ce qui n’impressionne pas. Salomon parle des deux comme des extrêmes (1Roi 5:13a). L’écarlate est une image de la gloire royale et terrestre. Tout cela est présent chez le Seigneur Jésus. Nous le voyons dans les Évangiles. Tout cela est allé dans la mort, sa mort. Mais Il est ressuscité, et à cause de cela, ces choses retrouvent leur sens.
Toutes les actions précédentes s’appliquent alors au lépreux. En image, nous voyons que la purification ne consiste pas seulement à faire disparaître le mal, mais à retrouver la vue du Seigneur Jésus et de son œuvre. Ensuite, celui qui a été purifié doit laver ses vêtements, ce qui signifie que son comportement doit être soumis à la parole de Dieu (Éph 5:26). Il doit aussi se raser tout son poil, ce qui symbolise qu’il renonce à tout honneur naturel (1Cor 11:15). Ensuite, il doit se baigner dans l’eau, ce qui parle le fait de placer toute sa vie sous la puissance de la parole de Dieu, afin qu’il n’y ait plus de place pour le péché.
Il peut ensuite retourner dans le camp, mais doit habiter hors de sa tente pendant encore sept jours. Il est rentré au sein du peuple de Dieu, mais n’a pas encore retrouvé sa place familière. Une personne qui possède un don peut être rétablie au sein du peuple de Dieu après un chemin de péché, mais elle ne peut pas immédiatement exercer à nouveau ce don. Cela aussi prend du temps. Au bout d’un certain temps, sept jours, il doit à nouveau raser tout son poil et laver ses vêtements et son corps. Il est pur.
10 - 20 La purification le huitième jour
10 Et le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une jeune brebis âgée d’un an, sans défaut, et trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, en offrande de gâteau, et un log d’huile*. 11 Et le sacrificateur qui fait la purification placera l’homme qui doit être purifié, et ces choses, devant l’Éternel, à l’entrée de la tente de rassemblement ; 12 et le sacrificateur prendra l’un des agneaux, et le présentera comme sacrifice pour le délit, avec le log d’huile, et les tournoiera en offrande tournoyée devant l’Éternel ; 13 puis il égorgera l’agneau au lieu où l’on égorge le sacrifice pour le péché et l’holocauste, dans un lieu saint ; car le sacrifice pour le délit est comme le sacrifice pour le péché, il appartient au sacrificateur : c’est une chose très sainte. 14 Et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le sacrificateur le mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit. 15 Et le sacrificateur prendra du log d’huile, et en versera dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur ; 16 et le sacrificateur trempera le doigt de sa [main] droite dans l’huile qui est dans sa paume gauche, et fera aspersion de l’huile avec son doigt, sept fois, devant l’Éternel. 17 Et du reste de l’huile qui sera dans sa paume, le sacrificateur en mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur le sang du sacrifice pour le délit ; 18 et le reste de l’huile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui devant l’Éternel. 19 Et le sacrificateur offrira le sacrifice pour le péché, et fera propitiation pour celui qui doit être purifié de son impureté ; et après, il égorgera l’holocauste. 20 Et le sacrificateur offrira l’holocauste et le gâteau sur l’autel ; et le sacrificateur fera propitiation pour celui [qui doit être purifié], et il sera pur.
*verset 10 : un log est environ 0,5 litre
Puis le huitième jour se lève. Il s’agit d’un nouveau commencement. Aussi, ce nouveau commencement est caractérisé de façon particulière par le Seigneur Jésus, sa personne et son œuvre, comme le reflètent les sacrifices apportés ce jour-là.
Le premier sacrifice est un sacrifice pour le délit (verset 12). Aller vivre dans le péché est un choix, un acte, par lequel une personne devient coupable. Les trois cas de lèpre parmi les membres du peuple de Dieu dans l’Ancien Testament – Marie, Guéhazi et Ozias (Nom 12:5-10 ; 2Roi 5:20-27 ; 2Chr 26:16-21) – le montrent. Par conséquent, un sacrifice pour le délit doit être offert, cela parle de la prise de conscience que le Seigneur Jésus a subi le jugement de Dieu pour ce choix pour le péché. Ce n’est qu’ainsi que cette culpabilité a pu être éradiquée.
Le sang du sacrifice pour le délit est mis sur le lobe de l’oreille droite, sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit. C’est-à-dire que le sang est appliqué à l’écouter, aux actes et à la marche. Toute la vie pratique est placée sous le pouvoir du sang. La question que nous devrions nous poser lorsque nous écoutons quelque chose, lorsque nous voulons faire quelque chose ou lorsque nous voulons aller quelque part, est la suivante : Est-ce que tout cela est sanctifié par le sang ?
Sur le sang, on met de l’huile. L’huile est une image du Saint Esprit. Le sang de Christ pour la justification et l’onction du Saint Esprit pour la sanctification sont inséparables. Après le prix du sang par lequel nous sommes justifiés et achetés, suit une vie de sainteté par la puissance du Saint Esprit. La puissance du Saint Esprit nous permet de vivre conformément à la valeur du sang appliqué.
Le reste de l’huile est mis sur la tête de celui qui doit être purifié. C’est une bénédiction spéciale pour celui qui, en tant que croyant, vient à confesser son chemin pècheresse. Il n’est pas nécessaire de vivre dans le péché pour recevoir une telle bénédiction. C’est le privilège de tout sacrificateur. Pour être sacrificateur, il n’est pas nécessaire d’avoir d’abord été lépreux. Cela nécessite la communion avec Dieu. Cela mène à des bénédictions plus hautes.
Ensuite, on apporte le sacrifice pour le péché et l’holocauste. Cela conduit à un rétablissement complet. Toute l’étendue de l’œuvre du Seigneur Jésus est portée à l’attention du croyant rétabli. Il voit comment la source, la racine du péché a été jugée dans le Seigneur Jésus et comment il a été accepté par Dieu en Lui sur la base de son œuvre et. Il est pur.
21 - 32 La purification de celui qui est pauvre
21 Et s’il est pauvre, et que sa main ne puisse atteindre jusque-là, il prendra un agneau comme sacrifice pour le délit, pour offrande tournoyée, afin de faire propitiation pour lui, et un dixième de fleur de farine pétrie à l’huile, pour offrande de gâteau, et un log d’huile, 22 et deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, selon ce que sa main pourra atteindre : l’un sera un sacrifice pour le péché, l’autre un holocauste. 23 Et le huitième jour de sa purification, il les apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente de rassemblement, devant l’Éternel ; 24 et le sacrificateur prendra l’agneau du sacrifice pour le délit, et le log d’huile, et le sacrificateur les tournoiera en offrande tournoyée devant l’Éternel ; 25 et il égorgera l’agneau du sacrifice pour le délit ; et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit. 26 Et le sacrificateur versera de l’huile dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur ; 27 et avec le doigt de sa [main] droite, le sacrificateur fera aspersion de l’huile qui sera dans la paume de sa main gauche, sept fois, devant l’Éternel. 28 Et le sacrificateur mettra de l’huile qui sera dans sa paume, sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur l’endroit où [aura été mis] le sang du sacrifice pour le délit ; 29 et le reste de l’huile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié, pour faire propitiation pour lui devant l’Éternel. 30 Et, de ce que sa main aura pu atteindre, il offrira l’une des tourterelles, ou l’un des jeunes pigeons : 31 de ce que sa main aura pu atteindre, l’un sera un sacrifice pour le péché, l’autre un holocauste, avec l’offrande de gâteau ; et le sacrificateur fera propitiation pour celui qui doit être purifié, devant l’Éternel. 32 – Telle est la loi concernant celui en qui il y a une plaie de lèpre, et dont la main n’a pas su atteindre [ce qui était ordonné] pour sa purification.
Quelqu’un qui est pauvre peut venir avec une offrande plus petite. Cela ne s’applique pas au sacrifice pour le délit. L’image ici est celle de quelqu’un qui a confesser sa mauvaise chemin, mais qui n’a pas beaucoup d’intelligence spirituelle sur la portée du péché et qui n’a donc pas un sens profond de ce que le Seigneur Jésus a dû souffrir. Cependant, il sait que sa culpabilité a été ôtée par l’œuvre du Seigneur Jésus. En ce qui concerne la source du péché et le fait d’être accepté par Dieu, il ne sait pas grand-chose. Pour le reste, on traite de la même manière que dans le cas précédent.
33 - 42 La lèpre dans une maison
33 Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, disant : 34 Quand vous serez entrés dans le pays de Canaan, que je vous donne en possession, si je mets une plaie de lèpre dans une maison du pays de votre possession, 35 celui à qui sera la maison viendra et le fera savoir au sacrificateur, en disant : Il me semble voir comme une plaie dans ma maison ; 36 et le sacrificateur commandera qu’on vide la maison avant que le sacrificateur entre pour voir la plaie, afin que tout ce qui est dans la maison ne soit pas rendu impur ; et après cela, le sacrificateur entrera pour voir la maison. 37 Et il regardera la plaie : et voici, la plaie est dans les murs de la maison, des creux verdâtres ou roussâtres, et ils paraissent plus enfoncés que la surface du mur ; 38 alors le sacrificateur sortira de la maison, à l’entrée de la maison, et fera fermer la maison pendant sept jours. 39 Et le septième jour, le sacrificateur retournera, et regardera : et voici, la plaie s’est étendue dans les murs de la maison ; 40 alors le sacrificateur commandera qu’on arrache les pierres dans lesquelles est la plaie, et qu’on les jette hors de la ville, dans un lieu impur. 41 Et il fera racler la maison au-dedans, tout autour, et la poussière qu’on aura raclée, on la versera hors de la ville, dans un lieu impur ; 42 et on prendra d’autres pierres, et on les mettra au lieu des [premières] pierres, et on prendra d’autre enduit, et on enduira la maison.
Le troisième cas de lèpre est celui dans une maison. Il n’est traité que maintenant car c’est un cas particulier. Ce cas ne peut pas avoir lieu dans le désert, car les Israélites n’y ont pas de maisons. Ils n’en ont que dans le pays. Dieu se projette dans l’avenir (verset 34).
La maison doit être appliquée à la maison d’Israël qui sera finalement complètement lépreuse et devra être démolie. Dieu devra rejeter la maison d’Israël, son peuple, s’il s’avère qu’ils L’oublient et commencent à servir des idoles et rejeter leur Messie. Cela peut aussi s’appliquer au chrétienté dans son ensemble.
Une autre application est celle à une église locale en tant qu’expression de la maison de Dieu. Si le péché s’y trouve, il doit être jugé. Il peut se limiter à la lèpre à une pierre ou à quelques pierres, à une personne ou à quelques personnes. Tout comme les pierres peuvent être écartées, les personnes vivant dans le péché doivent être ôtées de l’église locale. Les pierres représentent les croyants (1Pie 2:5). Les croyants qui vivent dans le péché doivent être ôtés (1Cor 5:13b).
Dieu permet à la maladie ou à la plaie de la lèpre de se manifester (verset 34). C’est-à-dire que nous devons reconnaître que Dieu a permis que le péché prenne place dans une église locale. Il permet que cela rende publics ceux qui choisissent son côté (1Cor 11:19).
Nous reconnaissons le propriétaire de la maison dans ceux qui portent la responsabilité que dans l’église tout se passe comme Dieu le veut. Dans « l’ange de l’église », nous voyons cette pensée (Apo 2:1,8,12,18 ; 3:1,7,14). Ils peuvent être adressés comme des personnes qui reconnaissent le mal. Ils vont voir le sacrificateur pour lui en faire part. On peut s’attendre à ce qu’il fasse quelque chose, car il est censé être spirituel et connaître les pensées de Dieu. Il vit pratiquement en présence de Dieu.
Le sacrificateur examine. Il sait à quoi les pierres sont censées ressembler. Il peut noter si les pierres présentent une couleur anormale. Il ne se précipite pas. D’abord, la maison est vidée afin que le mal ne se propage pas davantage. Ensuite, la maison est fermée pendant sept jours. Après cela, si des pierres se révèlent lépreuses, elles doivent être arrachées.
Lorsque les pierres lépreuses sont arrachées, toute la maison doit être raclée. Ainsi, l’église locale doit se purifier de l’influence du péché. Les membres doivent s’humilier, reconnaître leur part et se montrer purs (2Cor 7:11). Ensuite, d’autres pierres prennent leur place. Le Seigneur donne sa bénédiction lorsque la discipline a été exercée dans le bon sentiment, compensant ainsi la perte.
43 - 47 Si la plaie revient dans la maison
43 Et si la plaie revient et fait éruption dans la maison après qu’on aura arraché les pierres, et après qu’on aura raclé la maison, et après qu’on l’aura enduite, 44 le sacrificateur entrera et regardera : et voici, la plaie s’est étendue dans la maison, – c’est une lèpre rongeante dans la maison : elle est impure. 45 Alors on démolira la maison, ses pierres et son bois, avec tout l’enduit de la maison, et on les transportera hors de la ville, dans un lieu impur. 46 Et celui qui sera entré dans la maison pendant tous les jours où elle aura été fermée, sera impur jusqu’au soir ; 47 et celui qui aura couché dans la maison lavera ses vêtements ; et celui qui aura mangé dans la maison lavera ses vêtements.
La lèpre peut revenir dans une maison. Cela se produit lorsque le cas de lèpre précédent n’a pas été complètement purgé. La maison entière doit alors être démolie et transportée hors de la ville. C’est l’image d’une église locale qui ne juge pas le péché en son sein. Une telle église locale ne peut alors plus être reconnue comme telle par le Seigneur. Là où le péché n’est pas jugé, Il ne peut pas être au milieu.
Une église où le mal s’est tellement infiltré qu’aucune purification n’est possible ne peut plus être reconnue comme une église. Elle est ôtée du cercle des maisons qui composent la ville et emmenée hors de la ville. Dans la pratique de l’interconnexion qui existe entre les églises locales, cela signifiera qu’une telle église ne sera plus fréquentée et que les autres églises locales ne recevront personne d’une telle église. Ceci est lié au fait que le Seigneur Jésus ne peut plus être là parce qu’on n’a pas ôté le mal du milieu. Toute église à l’esprit spirituel le reconnaîtra et agira en conséquence.
Toute personne qui, d’une manière ou d’une autre, a encore quelque chose à voir avec cette maison, même brièvement, avant qu’elle ne soit démolie, est impure. En lisant la parole de Dieu, la pollution est ôtée. En lisant la parole de Dieu, les mauvaises influences acquises lors du séjour sont découvertes et jugées, et les pensées sont tournées vers le Seigneur Jésus.
48 - 53 La purification de la maison
48 Mais si le sacrificateur entre, et regarde, et voici, la plaie ne s’est pas étendue dans la maison après que la maison a été enduite, le sacrificateur déclarera la maison pure, car la plaie est guérie. 49 Et il prendra, pour purifier la maison, deux oiseaux, et du bois de cèdre, et de l’écarlate, et de l’hysope ; 50 et il égorgera l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive ; 51 et il prendra le bois de cèdre, et l’hysope, et l’écarlate, et l’oiseau vivant, et les trempera dans le sang de l’oiseau égorgé, et dans l’eau vive ; et il fera aspersion sur la maison, sept fois ; 52 et il purifiera la maison avec le sang de l’oiseau et avec l’eau vive, et avec l’oiseau vivant, et avec le bois de cèdre, et avec l’hysope, et avec l’écarlate ; 53 et il lâchera l’oiseau vivant hors de la ville, dans les champs. Et il fera propitiation pour la maison, et elle sera pure.
Déclarer une maison pure, comme pour une personne, se fait en plaçant la personne de Christ devant l’attention, telle qu’elle est représentée dans les différents sacrifices (cf. versets 4-9).
54 - 57 Résumé
54 Telle est la loi concernant toute plaie de lèpre, et la teigne, 55 et concernant la lèpre des vêtements et des maisons, 56 et les tumeurs, et les dartres, et les taches blanchâtres, 57 pour enseigner en quel temps il y a impureté et en quel temps il y a pureté : telle est la loi de la lèpre.
Nous sommes à la fin de la description détaillée des formes de lèpre et de sa purification. Ici, l’Éternel répète que la loi qu’Il a donnée pour cela s’applique à toutes les formes de lèpre : concernant toute plaie de lèpre, et la teigne, et concernant la lèpre des vêtements et des maisons.
Cette loi sert « pour enseigner ». Paul dit à Timothée : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, [...] dans la justice » (2Tim 3:16). Enseigner a à voir avec le fait d’être ‘entraîné’ ou ‘éduqué’. Ce que Paul relie à la justice, nous pouvons le relier ici à l’impur et au pur. L’entraînement ou l’éducation pour cela se produit lorsque nous lisons la parole de Dieu. Nous recevons alors des enseignements sur la façon de déterminer quand quelque chose est impur et quand quelque chose est pur.