1 But du livre
1 Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses esclaves ce qui doit arriver bientôt ; et il l’a fait connaître en l’envoyant, par le moyen de son ange, à son esclave Jean,
V1. Le premier mot du livre, « révélation », indique ce dont il est question dans ce livre, à savoir une dévoilement [note: Le mot grec ‘apocalypsis’ signifie révélation [littéralement : dévoilement] et sert de titre au livre entier]. Quelque chose sera révélé qui était auparavant caché. Il est donc remarquable que de nombreux chrétiens trouvent ce livre incompréhensible et mystérieux. Je ne dis pas que tout est également facile à expliquer, mais plutôt que dans ce livre, les événements ne sont pas rendus obscurs, mais plutôt mis en lumière. Le voile sur l’avenir est levé.
Tu dois être prêt à faire un peu d’effort pour comprendre la façon dont l’avenir est dévoilé ici. Par exemple, de nombreux symboles sont utilisés. Mais ton effort pour comprendre même cette partie de la parole de Dieu sera particulièrement récompensé si tu insistes sur le fait que Dieu trouve que c’est la meilleure façon de te communiquer ses pensées sur l’avenir.
Si tu lis attentivement ce premier verset et que tu le laisses s’imprégner en toi, tu verras qu’il est rempli d’indices qui t’aideront à comprendre le contenu de ce livre de manière correcte. Il est dit qu’il s’agit de la révélation « de Jésus Christ ». Cela signifie que la révélation vient de Jésus Christ, qu’Il la donne. Il agit, Il révèle ou rend public (cf. Gal 1:12). En même temps, bien sûr, il est aussi vrai que la révélation Le concerne, se rapporte à Lui, c’est-à-dire que c’est Lui qui est révélé. Il est à la fois le Centre et l’Exécutant des desseins de Dieu.
Ensuite, tu lis que « Dieu lui a donnée » cette révélation. Cela signifie que le Seigneur Jésus est considéré ici comme Homme, qui a pris une place de dépendance. Il reçoit tout des mains de Dieu. Il est si véritablement Homme qu’Il est écrit de Lui qu’en tant qu’Homme, Il ne sait pas quand l’achèvement des choses aura lieu (Mc 13:32). Tu te trouves ici devant le miracle incompréhensible : Dieu et Homme en une seule personne.
Ensuite, Jean écrit sur le but de la révélation et c’est « pour montrer à ses esclaves ce qui doit arriver bientôt ». Les esclaves sont ici en premier lieu les prophètes (Apo 10:7 ; 11:18), mais aussi les croyants dans un sens plus général (Apo 7:3 ; 19:5 ; 22:3 ; Rom 6:19-22). Pour être capable de voir et d’assimiler les choses futures, tu dois avoir l’attitude d’un esclave. Ainsi, la connaissance des choses futures fera de toi un meilleur esclave. Tu commenceras à servir avec intelligence conformément à la grande intention de Dieu à l’égard de l’église, du christianisme, d’Israël et du monde.
D’ailleurs, le mot « montrer » joue un rôle important dans ce livre. Ainsi, Dieu ‘montre’ à plusieurs reprises des choses à Jean et celui-ci transmet à son tour ce qui lui est ‘montré’. Le but de ce livre est de montrer que le jugement est imminent. Il arrive « bientôt » ou ‘avec hâte’, c’est-à-dire vite, rapide.
Tu pourrais dire que ce n’est pas si grave, car cela fait maintenant près de deux mille ans que cela a été écrit et ce n’est toujours pas arrivé. Mais ne te méprends pas. Ce mot reste en vigueur, car pour Dieu et la foi, le temps ne compte pas (Psa 90:4 ; 2Pie 3:8). Et cela « doit » arriver. Dieu n’est pas seulement le Dieu omniscient qui nous dit ce qui va arriver, Il est aussi le Dieu omnipotent qui laisse les événements se dérouler à sa guise.
Pour faire connaître ses plans avec le monde et surtout son Fils, Dieu a utilisé des anges. Les anges ont déjà été utilisés par Dieu comme médiateurs auparavant (Act 7:38 ; Gal 3:19). Le fait que Dieu utilise des anges indique qu’il y a une distance entre Lui et Jean à qui Il fait ses communications. C’est encore plus vrai pour ceux à qui Jean doit transmettre ces communications à son tour.
Plus tôt, Jean a reçu des communications du Seigneur alors qu’il « était à table, tout contre le sein de Jésus » (Jn 13:23-26). Cela indique une relation de confiance. Cependant, Jean n’est pas l’apôtre ici, mais le prophète. Les prophètes s’adressent au peuple de Dieu lorsqu’il est en déclin. Ils avertissent de l’imminence du jugement. Jean est le dernier de la chaîne des cinq maillons par lesquels la révélation de Dieu parvient à ses esclaves :
1. la révélation émane de Dieu,
2. elle vient de Jésus Christ,
3. par l’intermédiaire de son ange,
4. à Jean,
5. pour ses esclaves.
C’est à Jean que la révélation « a fait connaître ». Cette expression est à nouveau typique de ce livre. Elle est dérivée du mot « signe ». Jean reçoit souvent les communications concernant l’avenir par des signes ou des symboles, lui montrant ce qui doit arriver. Nous voyons quelque chose de similaire dans l’utilisation des paraboles par le Seigneur Jésus en Matthieu 13. Il les utilise pour enseigner. Il explique à ses disciples pourquoi Il le fait, disant que grâce à ses explications, ils peuvent comprendre le sens profond de ces paraboles, alors qu’il reste caché aux masses (Mt 13:10-17,34-35).
Tu verras dans ce livre que les symboles utilisés sont principalement tirés de la nature :
les corps célestes – le soleil, la lune et les étoiles ;
les phénomènes de la nature, tels que le vent, les éclairs ;
le monde des plantes, tels que les arbres, l’herbe ;
le monde des animaux, tels que l’agneau, la sauterelle ;
le monde des hommes, tels que la mère et l’enfant, la prostituée et la mariée ;
le monde de la culture, tels que les instruments de musique ;
les outils agricoles.
Les nombres qui apparaissent dans l’Apocalypse, et ils sont beaucoup, sont aussi souvent symboliques : deux, trois, trois et demi, quatre, cinq, six, sept, huit, dix, douze, 24, 42, 144, 660, 1000, 1260, 1600.
Leur explication n’est pas laissée à ton imagination. Les symboles sont expliqués
1. par le livre lui-même
2. par le contexte du livre et
3. par leur utilisation dans l’Ancien Testament.
Cela ne veut pas dire qu’il y a toujours une explication univoque pour chaque symbole. Il arrive aussi que certaines choses ou certains événements ne soient pas des symboles mais soient à prendre au pied de la lettre.
En somme, en ouvrant ce livre et en commençant à le lire, nous sommes au début d’un passionnant voyage de découverte. Faisons-le dans l’humble sentiment de personnes qui réalisent que le Dieu tout-puissant veut nous faire part de ses plans. En même temps, prions pour que ce qu’Il nous fait connaître ait pour effet de Lui rendre nos vies disponibles.
Relis Apocalypse 1:1.
A méditer : Remercie le Seigneur de vouloir t’inclure dans ses projets d’avenir et demande-Lui de t’aider à vivre en accord avec ces projets.
2 - 6 Les destinataires, la bénédiction et la louange
2 qui a rendu témoignage de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus Christ, de tout ce qu’il a vu. 3 Bienheureux celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche ! 4 Jean, aux sept assemblées qui sont en Asie : Grâce et paix à vous, de la part de celui qui est et qui était et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône, 5 et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang 6 – et il a fait [de] nous un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père –, à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen.
V2. La révélation dont Jean est le témoin et à laquelle il t’associe maintenant n’est pas le fruit de son imagination. Il vient à toi avec toute l’autorité de la Parole prononcée par Dieu. Ce que Jean a témoigné des événements à venir vient de la bouche de Dieu. Pour souligner un peu plus, il est ajouté que ce que Dieu a dit est entièrement couvert par « le témoignage de Jésus Christ ». Le Seigneur Jésus rend témoignage de ce que Dieu a dit.
« Tout ce qu’il a vu » est le contenu de ce livre tout entier. Tout ce que Jean a vu et ce qu’il a écrit dans ce livre est la parole de Dieu. « Le témoignage de Jésus Christ » indique son caractère prophétique. Après tout, il s’agit de la révélation, du devenir visible dans ce monde, de Lui.
V3. Une bénédiction particulière est attachée à la lecture ou à la lecture à haute voix de ce livre et à l’écoute de son contenu : tu seras appelé « bienheureux ». Personne ne peut le ‘lire’ et ‘entendre lire’ sans être béni. Ce que tu lis et entends, ce sont des annonces concernant des événements futurs qui sont inspirées mot pour mot.
Outre le fait de lire et d’écouter, pour être appelé bienheureux, il est encore important de « garder les choses qui y sont écrites ». « Garder » signifie que tu le conserves comme un trésor dans ton cœur, afin qu’il ait un effet dans la pratique de ta vie. Après tout, c’est de ton cœur que ta vie est gouvernée (Pro 4:23). L’appel à garder revient à nouveau à la fin du livre (Apo 22:7). Ce qui est écrit dans ce livre est comme pris en sandwich entre cette incitation qui ouvre et qui clôt le livre.
D’ailleurs, le fait que ces choses « sont écrites » signifie que cela a une valeur durable. Il peut être relu à chaque fois pour voir ce qui doit encore arriver et il peut aussi être consulté pour vérifier ce qui se passe autour de toi. Tu as entre les mains un manuel parfait de l’avenir. Je te conseille de le consulter souvent, car « le temps » où tout sera décidé, « est proche ! » Le Seigneur Jésus est sur le point d’apparaître et de juger.
V4. Jean est la personne désignée pour écrire ce livre. Le Seigneur Jésus a dit de lui qu’en ce qui concerne son ministère, il demeurera jusqu’à Il vienne (Jn 21:22). Cela veut dire que Jean a aussi un ministère qui se rapporte à l’avenir. Il remplit déjà ce ministère dans une certaine mesure lorsque, dans sa première lettre, il parle de l’Antichrist et du retour de Christ, ainsi que de la décadence qui a déjà commencée à se manifester. Mais nous trouvons son plein accomplissement dans ce livre biblique de l’Apocalypse.
Il écrit ce livre « aux sept assemblées [ou : église] qui sont en Asie ». La mention du nombre « sept » n’est pas fortuite. Le nombre sept représente la perfection, un ensemble complet. Pense à une semaine. Elle compte sept jours. Après ces sept jours, la semaine est complète et une nouvelle semaine commence. Les sept églises sont un modèle pour l’ensemble de l’église et pour toute la période de l’église pendant sa présence sur la terre. Pourtant, il s’agit de sept églises différentes. Tu verras cela plus en détail lorsque nous étudierons Apocalypse 2-3. Cela signifie que l’église entière s’est manifestée de différentes manières sur la terre.
Le fait que les églises locales diffèrent les unes des autres est quelque chose que tu as vu dans les lettres que Paul a écrites à diverses églises. Tu peux voir cette diversité non seulement dans les différentes églises locales, mais aussi dans les différentes périodes de l’existence de l’église sur la terre. Tu le reconnais immédiatement rien qu’en pensant à la façon dont l’église était au début et à la façon dont l’église est maintenant. Ainsi, il existe plusieurs différences dans le développement de l’église.
Toutes ces différentes églises peuvent apprendre beaucoup les unes des autres et nous aussi, nous pouvons apprendre beaucoup d’elles. C’est pourquoi il est si bon que nous ayons cet écrit de Jean les concernant dans la parole de Dieu.
Le souhait de bénédiction de « grâce » et de « paix », que tu as souvent rencontré dans les lettres de Paul, est ici souhaité par Jean à ces sept églises. La « grâce » est la source de toute bénédiction ; c’est la faveur imméritée de Dieu, qui te sera donnée simplement à cause de qui Il est. Si tu réalises que Dieu s’occupe de toi en grâce, la conséquence sera que tu iras ton chemin en ayant la « paix » dans ton cœur, quelles que soient les circonstances.
Il y a cependant une différence avec les lettres de Paul lorsqu’il s’agit de savoir de qui tu obtiens cette bénédiction. Dans ces lettres, la bénédiction est souhaitée de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ. Ici, le souhait vient « de la part de celui qui est et qui était et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône ». Cela convient parfaitement à ce livre de la Bible.
Tu y trouves Dieu tel qu’Il est présenté dans l’Ancien Testament : comme l’Éternel, le Dieu de l’alliance, le Dieu de la fidélité à son alliance. Ce n’est donc pas « qui était » qui suit en premier, mais « qui est ». Cela signifie qu’il est considéré comme le « Je suis celui qui suis » (Exo 3:14). Il est aussi Celui « qui était », c’est-à-dire le Dieu du passé, qui a toujours pris soin de son peuple et de la terre entière. C’est aussi Celui « qui vient », car il est aussi le Dieu de l’avenir.
Ensuite, le souhait de bénédiction mentionne « les sept Esprits ». Il s’agit du Saint Esprit, mais en tant qu’Esprit de puissance par Lequel Dieu exécutera les jugements depuis son trône. Le nombre sept indique la variété et la perfection avec lesquelles le Seigneur Jésus exécutera les jugements dans la puissance de cet Esprit à son retour (cf. Ésa 11:2). L’attention est donc portée sur le « trône » de Dieu, soulignant qu’il s’agit du gouvernement et de l’exercice du pouvoir.
V5. Enfin, la grâce et la paix sont souhaitées « de la part de Jésus Christ ». Tout comme quelque chose est ajouté aux sept Esprits, à savoir « qui sont devant son trône », quelque chose est aussi ajouté au nom de Jésus Christ. On pourrait dire que trois titres de Lui sont mentionnés, tous liés à la terre :
1. Il était « le témoin fidèle » de Dieu dans le passé sur la terre (1Tim 6:13), de la crèche à la croix (Jn 18:37). Il a toujours été fidèle. L’église aurait dû l’être aussi, mais ne l’a pas été.
2. Il est aussi « le premier-né des morts ». C’est Lui au présent, depuis sa mort et sa résurrection (Act 26:23 ; Col 1:18). ‘Premier-né’ signifie qu’Il est le plus haut en grade dans la résurrection.
3. Et il est « le prince des rois de la terre ». Cela, Il l’est aussi maintenant, mais Il le sera ouvertement dans l’avenir, lorsqu’Il sera révélé (Psa 89:28).
Lorsqu’Il est ainsi présenté, il y a une réaction spontanée de l’église. Cette réaction sera aussi la tienne. Le cœur de chaque personne qui L’aime est d’accord pour dire qu’Il « nous aime ». Il nous a aimés et nous aime encore. N’est-il pas merveilleux que Celui qui est présenté avec tant d’insistance comme le Juge dans ce livre, soit Celui qui t’aime ?
Son amour s’exprime particulièrement dans le fait qu’il t’a « lavé » de tes péchés « dans son sang ». Pour Lui, cela signifiait qu’Il devait entrer dans la mort, car seul son sang pouvait te laver de tes péchés. Pour toi, cela ne signifie qu’aucun des jugements imminents ne t’affecte, parce qu’Il t’a racheté une fois pour toutes. N’est-ce pas une raison de Le louer ?
V6. Mais Il a fait bien plus que ce qui était nécessaire concernant le passé pour te libérer du jugement. Il t’a racheté de tes péchés pour pouvoir faire de toi, avec tous les croyants, quelque chose, à savoir « un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ». Ce que tu es devenu, Il a « fait » de toi. Il n’y a aucun mérite de ta part. Tout Lui est dû.
Ce n’est qu’une grande grâce que tu puisses participer à son gouvernement. En tant que racheté, tu reçois, avec tous les croyants, une dignité royale en même temps que Christ, « le prince des rois de la terre », de sorte que tu es toi aussi exalté au-dessus des rois de la terre (1Pie 2:9 ; Exo 19:6).
En plus de cela, tu as aussi été fait sacrificateur devant son Dieu et Père. Tout ce que le Seigneur Jésus a fait, Il l’a fait pour l’honneur de son Dieu et Père. Tu es devenu quelqu’un qui peut louer et adorer devant Dieu (Apo 4:10 ; 5:9 ; Héb 13:15 ; 1Pie 2:5). Tu peux déjà le faire. Au moment où le Seigneur Jésus prend sur Lui sa majesté royale, tu peux être un moyen de bénédiction pour ceux qui traversent des temps difficiles sur la terre et qui s’adressent à Dieu dans leur détresse. Tu pourras alors porter les « prières des saints » devant Dieu (Apo 5:8).
Pour tout ce qu’Il a fait pour toi, la gloire Lui revient. Tout ce que tu es devenu reflète sa gloire. Alors que l’homme fait toujours tout pour sa propre gloire et avec sa propre force, le Seigneur Jésus fait tout à la gloire de Dieu, de qui Il tient tout pouvoir en tant qu’Homme. Sur la terre, en tant qu’Homme, Il a vécu de toutes paroles qui sortaient de la bouche de Dieu (Mt 4:4). Ce qui L’a caractérisé en tant qu’Homme et ce qu’Il a réalisé seront alors vus et loués à jamais. On ne peut s’empêcher de se joindre de tout cœur au « amen » qui conclut la louange.
Relis Apocalypse 1:2-6.
A méditer : Qu’est-ce que tu apprends ici sur la parole de Dieu et sur le Seigneur Jésus ?
7 - 12 Jean dans Patmos
7 Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux [mêmes] qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen ! 8 Moi, je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est et qui était et qui vient, le Tout-puissant. 9 Moi, Jean, qui suis votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la patience en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, pour la parole de Dieu et pour le témoignage de Jésus Christ. 10 Je fus en esprit, dans la journée dominicale, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme d’une trompette, 11 disant : Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept assemblées : à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée. 12 Je me retournai pour regarder quelle voix me parlait ; et, m’étant retourné, je vis sept lampes d’or,
V7. Avec l’appel « voici », Jean attire l’attention sur Celui qui apparaîtra en personne. C’est le grand événement vers lequel tout le livre tend. La façon dont c’est dit montre que cet événement devrait être attendu maintenant plutôt que plus tard. On pourrait appeler cela le ‘présent prophétique’. Il montre à quel point les événements sont réels et proches, non seulement pour Jean à l’époque, mais aussi pour toi et moi aujourd’hui.
Le Seigneur Jésus apparaîtra « avec les nuées » (Dan 7:13) et aussi « sur les nuées » (Mt 24:30), formant pour ainsi dire son trône. Il ne s’agit pas ici de sa venue pour l’église, que l’on peut appeler la première étape de sa seconde venue. Cette venue a lieu « dans les nuées » et ne sera pas visible par tous (1Th 4:17 ; cf. Act 1:9 ; Lc 21:27). La deuxième phase de sa seconde venue est précisément cela. Tout le monde se retrouvera face à face avec Lui.
Parmi toutes ces personnes, Jean mentionne spécifiquement une certaine catégorie, à savoir « ceux qui l’ont percé ». Il s’agit tout d’abord des Juifs (Zac 12:10), mais aussi des nations, car c’est un soldat romain qui L’a transpercé (Jn 19:34). Ceux qui ont commis cet acte de mépris regarderont vers Lui avec consternation. Cela provoquera une immense lamentation chez les Juifs (Zac 12:10-14), qui sera l’introduction à leur conversion. C’est ainsi que les choses se passeront : « oui, amen ». ‘Oui’ est l’affirmation grecque et ‘amen’ l’hébreu, indiquant pour les nations comme pour les Juifs que la parole de Dieu est certaine.
V8. Ensuite, Celui qui vient se fait entendre. Il dit qui Il est : « Je suis l’alpha et l’oméga. » L’alpha et l’oméga sont la première et la dernière lettre de l’alphabet grec. Ces lettres enveloppent toutes les autres lettres. Tu peux donc voir dans ce nom qu’Il est ‘la Parole de Dieu’. Ce qu’Il a commencé en tant qu’Alpha, Il l’achève en tant qu’Oméga. Celui qui vient et parle ici est le Seigneur Jésus. Il est « le premier et le dernier » (Apo 1:17 ; 2:8 ; 22:13). C’est aussi ce que l’Éternel dit de lui-même (Ésa 41:4 ; 44:6 ; 48:12), ce qui prouve une fois de plus que le Seigneur Jésus est l’Éternel.
Celui qui parle est l’Éternel Elohim ou « le Seigneur Dieu », c’est-à-dire le Seigneur Jésus. Il est « Celui qui est », l’Être éternel. Il est Celui « qui était » toujours là et sera toujours là. Il est aussi Celui « qui vient ». Il est le Tout-puissant qui réalisera toutes ses promesses et tous ses plans. Celui qui a été percé lorsqu’Il était suspendu à la croix, est l’Éternel lui-même, « le Tout-puissant », qui a toute autorité sur l’univers et qui est sur le point de révéler cette puissance. C’est une consolation pour son peuple parce qu’Il le porte et le soutient par sa toute-puissance. En même temps, c’est une menace pour ses ennemis parce qu’Il les jugera et rendra à chacun selon ses œuvres.
V9. Personne d’autre que Jean n’adresse cette parole à ses lecteurs. Il ne se présente pas comme un apôtre, mais comme « frère » parmi les frères. Dans son Évangile, il se nomme lui-même « disciple » (Jn 21:24), et dans ses lettres « l’ancien » (2Jn 1:1 ; 3Jn 1:1). Il se nomme aussi comme celui « qui ai part avec vous à la tribulation », montrant ainsi qu’il partage le même sort que ses frères et sœurs dans la foi, qui souffrent eux aussi de l’empereur de Rome. La tribulation ou l’affliction fait partie intégrante de la foi. C’est la voie par laquelle on entre dans le royaume de Dieu (Act 14:22).
Le temps de régner n’est pas encore arrivé. Tu dois encore persévérer, jusque dans toutes sortes de tribulations et d’épreuves, jusqu’à ce que le temps de régner arrive. Ce temps arrivera lorsque le Seigneur Jésus reviendra. Tu te souviens que le Seigneur Jésus attend aussi ’établissement du royaume.
Jean parle ici de « Jésus », qui est le nom de son humiliation et qui rappelle son séjour sur la terre. Lorsqu’Il était sur la terre, Il a aussi fait preuve de cette patience. Lorsque Pilate Lui demande s’Il est le Roi des Juifs, Il témoigne qu’Il l’est, mais ajoute : « Mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici » (Jn 18:36). Notez le mot « maintenant ». Il montre qu’il n’a pas établi son royaume au cours de sa première présence sur la terre. Cet établissement est futur, même encore aujourd’hui.
Jean a témoigné de ce royaume à partir de la parole de Dieu. Cela n’était pas du goût du dominateur romain qui y voyait une menace pour son propre royaume et sa position (cf. Act 17:7). C’est pourquoi il l’avait exilé sur « l’île appelée Patmos ». Jean ne parlait pas selon ce que les gens aimaient entendre, sinon il ne serait pas là en tant que prisonnier. Il était « sans instruction » (Act 4:13), mais il prononçait la parole de Dieu avec puissance et autorité. Dans sa prédication, il témoignait de Jésus, qui est le centre de toutes les pensées et de tous les plans de Dieu.
V10. Jean est seul sur une île. Il n’est pas là volontairement, pour se détendre, mais en tant que prisonnier. Il a été exilé là, sans perspective de libération. Il ne semble pas qu’il puisse compter sur des visites occasionnelles. Mais cela ne signifie pas que le Seigneur n’est pas avec lui et que l’Esprit ne peut pas l’utiliser. La journée dominicale ou la journée du Seigneur, littéralement « le jour qui appartient au Seigneur », le dimanche (cf. 1Cor 11:20), il est en esprit par la puissance du Saint Esprit (cf. Act 10:10 ; 22:17). La journée du Seigneur est le premier jour de la semaine, le jour de sa résurrection (Jn 20:1,19 ; Act 20:7 ; 1Cor 16:2). Ce jour, peut-être nommé ainsi pour souligner la résurrection du Seigneur Jésus, et c’est en ce jour que Jean reçoit toutes les communications et visions rapportées dans ce livre.
Avant que Jean ne voie quoi que ce soit, il entend quelque chose derrière lui. C’est comme s’il se tenait dos aux églises, regardant le royaume en s’attendant à ce qu’il vienne. Mais le Seigneur n’en a pas encore fini avec son église sur la terre. Il doit d’abord s’en occuper. Il appelle Jean à voir quelque chose. Pour ce faire, il doit se retourner, est-il dit au verset 12. Jean doit s’occuper de ce qui occupe le Seigneur.
Ce qu’il entend, c’est « une grande voix, comme d’une trompette ». Ce n’est pas la voix du bon Berger, qui appelle ses brebis par leur nom. Il a entendu cette voix lorsqu’il a traversé Israël avec le Seigneur Jésus (Jn 10:11,14). Mais maintenant, il entend la voix d’un Juge redoutable, de quelqu’un qui prononce et exécute le jugement.
V11. La voix du Juge ordonne à Jean d’écrire dans un livre tout ce qu’il voit. Cela signifie qu’il doit observer attentivement et prendre tout ce qu’il voit. Toutes ses observations doivent ensuite être consignées par écrit afin d’être conservées pour les générations à venir. Cependant, ce livre est significatif non seulement pour les générations suivantes, mais aussi pour les sept églises nommées en Asie Mineure, dans la partie occidentale de la Turquie actuelle.
Il y avait en effet d’autres églises en Asie Mineure. Mais l’Esprit de Dieu a choisi ces sept-là parce qu’elles reflètent précisément l’ensemble des églises à travers les siècles. C’est pourquoi il est dit « aux » sept églises. C’est à ces sept églises particulières que ce livre s’adresse. Le fait qu’il y en ait sept montre qu’il s’agit de quelque chose de complet. Il s’agit d’une histoire complète de l’église sur la terre.
Aussi l’ordre n’est pas arbitraire, mais revêt une importance particulière. Tu le verras lorsque nous examinerons de plus près ces sept églises dans les deux prochains chapitres. En même temps, chaque église est aussi mentionnée séparément, ce que tu peux voir par le mot « à » qui précède le nom de chaque église.
V12. Lorsque Jean a entendu la voix et ce qu’elle a dit, il se retourne. Il veut voir la voix qui lui parle. Tu ne peux pas voir une voix, mais la voix est celle d’une personne que tu peux voir. Cette personne est le Seigneur Jésus. Il est la Parole. Lorsque Jean s’est retourné, il voit d’abord « sept lampes d’or » et ensuite le Fils de l’Homme. N’est-ce pas aussi le cas aujourd’hui que l’on voit d’abord les croyants et ensuite, pour ainsi dire à travers eux, le Seigneur Jésus ?
Jean voit que les lampes sont en or. L’or représente la gloire de Dieu (Apo 21:10-11,18b). Une lampe est destinée à répandre la lumière. Que les églises soient comparées à des lampes d’or signifie donc que le but des églises locales est de répandre la lumière divine.
Chaque église locale est supposée montrer dans son environnement qui est Dieu. Elle ne peut le faire qu’en adhérant à sa Parole. En écoutant et en obéissant à la vérité de Dieu, la lumière se répand dans les ténèbres. Les ténèbres règnent partout dans le monde et couvrent de plus en plus d’endroits dans la chrétienté. Tu verras comment il se fait que la lumière de la lampe devienne elle aussi de plus en plus faible et qu’il peut même y avoir une situation où la lampe est enlevée.
Relis Apocalypse 1:7-12.
A méditer : Pourquoi Jean était-il dans l’île de Patmos ?
13 - 20 Au milieu des sept lampes
13 et au milieu des [sept] lampes quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une robe qui allait jusqu’aux pieds, et ceint à la poitrine d’une ceinture d’or. 14 sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige, ses yeux comme une flamme de feu, 15 ses pieds semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise, sa voix comme une voix de grandes eaux ; 16 et il avait dans sa main droite sept étoiles ; de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants. Et son visage [était] comme le soleil [quand il] brille dans sa force. 17 Lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il mit alors sa [main] droite sur moi et dit : Ne crains pas ; moi, je suis le premier et le dernier, 18 et le vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles ; et je tiens les clefs de la mort et de l’hadès. 19 Écris donc les choses que tu as vues, et les choses qui sont, et les choses qui doivent arriver après celles-ci. 20 [Quant] au mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept lampes d’or : les sept étoiles sont [les] anges des sept assemblées, et les sept lampes sont sept assemblées.
V13. Après avoir vu les lampes d’or, Jean constate que quelqu’un se tient au milieu d’elles. Jean reconnaît en Lui le « Fils de l’homme », c’est-à-dire le Seigneur Jésus (cf. Dan 7:9-13). Il se tient ici – au sens figuré – au milieu des églises pour les juger. C’est ce qui ressort des caractéristiques observées par la suite par Jean. Tu trouves aussi ces caractéristiques en Daniel 7, mais là en tant que caractéristiques de l’Ancien des jours, qui est Dieu lui-même. Cela prouve une fois de plus que le Seigneur Jésus est Dieu. L’Homme fatigué á la fontaine de Sichar (Jn 4:6) et le Créateur qui « ne se lasse pas et ne se fatigue pas » (Ésa 40:28), est la même personne.
La première caractéristique du Fils de l’Homme est qu’Il est « vêtu d’une robe qui allait jusqu’aux pieds ». Il n’est pas ici le Serviteur qui met de côté son vêtement pour servir ses disciples comme un humble esclave (Jn 13:4). C’est le vêtement du Juge. Le Seigneur Jésus juge l’église en lien avec sa responsabilité de témoin sur la terre (cf. 1Pie 4:17).
La deuxième caractéristique est qu’Il est « ceint à la poitrine d’une ceinture d’or ». Sa « poitrine » symbolise l’amour. « L’or » symbolise la gloire divine. La « ceinture » symbolise le service. De là, tu peux voir qu’Il sert aussi en tant que Juge dans l’amour.
V14. Son service en tant que juge, il l’accomplit avec dignité et sagesse et conformément à la pureté du ciel. C’est ce qu’indique la caractéristique suivante : « sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige » (Pro 16:31 ; 20:29).
La caractéristique suivante, « ses yeux comme une flamme de feu », indique qu’Il voit à travers tout et teste tout ce qui n’est pas conforme à sa sainteté. Rien ne peut rester caché à cette flamme de feu. Il met ainsi à l’épreuve toute la chrétienté, dont les sept églises sont une image.
V15. Il a « ses pieds semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise » ce qui signifie que la norme de son évaluation est sa propre marche. Ce qu’Il doit attendre de la condition spirituelle de l’église, c’est qu’elle corresponde à ce qu’Il a montré dans sa marche sur la terre, dans sa soumission à Dieu. L’« airain » est une image d’une justice qui peut supporter le feu du jugement de Dieu (Nom 17:2-3) parce qu’il n’y a rien dans ce matériau que le feu puisse consumer. Tout est conforme à Dieu.
Alors qu’Il se montre ainsi, « sa voix » retentit comme une voix de grandes eaux » (Ézé 43:2 ; Psa 93:4). Cela exprime la puissance de ses paroles avec lesquelles Il prononcera le jugement. La puissance de sa voix ne laissera place à aucune réfutation. Il ne viendra à l’idée de personne de contester sa sentence.
V16. De plus, il a « dans sa main droite sept étoiles ». La signification des sept étoiles est précisée au verset 20. Il s’agit de sept anges, c’est-à-dire des responsables de chacune des sept églises. Le Seigneur Jésus les tient dans sa main droite, qui est la main de sa puissance. Cela indique qu’Il a autorité sur eux.
« Une épée aiguë à deux tranchants » qui « sortait de sa bouche » (Ésa 11:4 ; Apo 2:12,16 ; 19:15,21), est une image de la parole de Dieu (Héb 4:12 ; Éph 6:17). Christ juge les églises sur la base de cette Parole, qu’elles ont connue mais négligée de tant de manières. La Parole divine, révélée, est la norme par laquelle tous seront jugés (Jn 12:48). Elle devra être reconnue par tous.
La description de sa personne se termine par la description de « son visage », qui est « comme le soleil [quand il] brille dans sa force » (Mt 17:2 ; Act 26:13 ; Mal 3:20). Le soleil place tout dans la lumière, rien ne reste caché. Son visage est le même que celui sur lequel les hommes ont craché (Mt 26:67).
V17. Lorsque Jean L’a vu dans toute sa majesté, il tombe « à ses pieds comme mort ». La vision est si terrifiante qu’il en meurt presque. Lorsque le Seigneur était sur la terre, Jean connaissait une association confidentielle avec Lui et s’étant penché sur sa poitrine (Jn 13:23-25). Maintenant, il voit le Seigneur comme il ne L’a jamais vu auparavant.
Ensuite, le Seigneur met « sa [main] droite » sur lui. Cette expression ne signifie pas seulement que le Seigneur le touche et qu’Il le réconforte et l’encourage ainsi. La pression de la main contient un pouvoir vivifiant. Elle signifie pour Jean le rappel que ce Juge est son Sauveur. Elle contient pour toi l’encouragement que tu n’as rien à craindre de Celui qui jugera la chrétienté si tu Le connais et L’aimes.
C’est aussi ce que dit le Seigneur. Les mots « ne crains pas » sortis de sa bouche ont été un grand réconfort et un encouragement pour les croyants de toutes les époques. Il se désigne lui-même comme « le premier et le dernier ». En tant que « le premier », il est avant tout et au-dessus de tout et à l’origine de toutes choses, tout procède de Lui. En tant que « le dernier », c’est Lui qui aura le dernier mot. Que dois-tu donc craindre ? Il est le rocher de la force pour les pieds fatigués et pour les fardeaux les plus lourds de la vie.
V18. Il est aussi « le vivant ». C’est la grande distinction entre le vrai Dieu et tous les faux dieux. Il a la vie en lui-même. Il peut aussi la donner aux autres (Jn 5:21,24-26). Pour pouvoir le faire, Il a été dans la mort. Par conséquent, il n’est pas nécessaire que Jean devienne comme un mort. La mort n’a pas pu Le retenir, parce que dans sa mort, Il a supprimé tout ce par quoi la mort exerce son pouvoir.
La mort a perdu son pouvoir et son droit et ne pourra plus jamais avoir d’emprise sur Lui. Il est « vivant aux siècles des siècles ». La victoire est totale et éternelle. Grâce à sa victoire, Il a aussi une pleine autorité sur « la mort et l’hadès », ce qui s’exprime par la possession des « clés ». Le Seigneur Jésus peut disposer de la mort et du hadès selon sa volonté (Héb 2:14 ; Apo 20:14).
Il n’a pas été laissé en hadès et son corps n’a pas vu la corruption (Act 2:27-28). La gloire du Père L’a ressuscité du tombeau (Rom 6:4) parce que le Père a été glorifié par Christ et par son œuvre et que toutes les saintes exigences de Dieu ont été satisfaites. Sur cette base, la mort et le hadès n’ont aussi plus d’autorité sur celui qui a cru (Mt 16:18).
V19. Après les paroles encourageantes du Seigneur, Jean reçoit l’ordre d’écrire certaines choses. Il s’agit d’une mission en trois parties. Dans ces trois parties, tu as en même temps la division de base du livre. Il doit écrire ce qu’il a vu, ce qui est et ce qui arrivera par la suite.
1. « Les choses que tu as vues », tu l’as lu dans les versets précédents : le Seigneur Jésus en tant que Juge au milieu des sept lampes.
2. « Les choses qui sont », se réfère à Apocalypse 2-3. Ces chapitres décrivent la situation des sept églises d’Asie Mineure mentionnées au verset 11. Pour Jean, il s’agit du temps présent. Dans un sens plus large, il s’agit de toute la période de temps de l’église sur la terre, qui a commencé le jour de la Pentecôte en Actes 2 et se terminera lors de l’enlèvement des croyants.
3. « Les choses qui doivent arriver après celles-ci » commence avec Apocalypse 4 (Apo 4:1) et se termine avec le dernier verset du livre. Cette troisième partie se situe entièrement dans le futur. Il s’agit des choses qui doivent arriver après celles que nous vivons encore dans la dispensation actuelle.
V20. Avant de s’adresser aux sept églises, le Seigneur Jésus donne d’abord une explication sur « les sept étoiles » et sur « les sept lampes d’or ». Cette explication est nécessaire parce qu’elle concerne un « mystère ». Un « mystère » est quelque chose qui est secret et caché jusqu’à ce qu’il soit révélé. Le mystère est maintenant révélé par le Seigneur Jésus.
Les étoiles sont dans sa main droite. Cela indique qu’Il les soutient avec sa puissance et les montre, pour ainsi dire, dans leur relation publique avec Lui. Les étoiles brillent dans la nuit. Elles sont un symbole des anges des sept églises. Le mot « ange » signifie littéralement « messager » ou « représentant ». Il peut aussi être utilisé dans un sens plus large pour désigner des personnes. Les anges ici ne sont pas des chérubins ou d’autres êtres spirituels, mais des êtres humains qui sont les représentants des églises.
Comme les étoiles, les lampes sont aussi destinées à répandre la lumière dans les ténèbres. Les lampes sont un symbole de l’ensemble de chaque église locale, tandis que les étoiles sont plutôt un symbole des individus qui composent ces églises. Tu peux donc voir ici que l’individu et l’ensemble sont tous deux tenus pour responsables de la diffusion de la lumière. Dans les deux chapitres suivants, tu verras comment le Seigneur Jésus juge la façon dont cette responsabilité est assumée.
Relis Apocalypse 1:13-20.
A méditer : Quelle impression la description du Seigneur Jésus fait-elle sur toi ?