1 - 8 Dieu, qui console les humbles
1 Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu. 2 Acceptez-nous : nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous ne nous sommes enrichis aux dépens de personne. 3 Je ne le dis pas pour vous condamner, car j’ai déjà déclaré que vous êtes dans nos cœurs jusqu’à mourir ensemble et vivre ensemble. 4 Grande est ma franchise à votre égard, grand est le sujet de gloire que j’ai de vous ; je suis rempli de consolation ; ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction. 5 De fait, à notre arrivée en Macédoine, notre chair n’a eu aucun repos ; nous avons été affligés de toute manière : au-dehors, des combats ; au-dedans, des craintes. 6 Mais celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite, 7 et non seulement par sa venue, mais aussi par la consolation dont il a été rempli à votre sujet : il nous a raconté votre grand désir, vos larmes, votre ardente affection envers moi, de sorte que je me suis d’autant plus réjoui. 8 En effet, même si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas – si même je l’ai regretté – car je vois que cette lettre vous a attristés, ne serait-ce que pour un temps.
V1. Ce verset apporte une conclusion aux versets précédents en conséquence de la séparation. Les promesses données à la fin de 2 Corinthiens 6 ont pour but de t’encourager à te purifier. Le monde est impur. En entretenant des relations avec le monde, tu risques d’être sali par la souillure du monde. Le Seigneur Jésus se réjouit d’avoir bientôt l’église devant Lui, « glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable » (Éph 5:27). Comme les taches sur un vêtement, il faut enlever les taches qui souillent la vie d’un croyant.
Par « souillure de chair », on entend la démarche extérieure du croyant. Examine si, dans ton comportement, tes paroles, ton habillement et autres, tu es conduit par Dieu et sa Parole, sans te laisser influencer par le courant et la pensée du monde. Si tu réalises que tu te laisses diriger par des influences mondaines, demande à Dieu de t’en purifier. Souviens-toi de la promesse faite à Abraham.
Outre cette souillure de chair, il y a aussi la « souillure [...] d’esprit ». Il est de même pour cela : purifie-toi de cette souillure. La souillure de ton esprit est un danger auquel tu es constamment exposé. Quel genre de lecture choisis-tu ? Quel genre de films regardes-tu ? Tu es responsable de tes propres choix. Qu’est-ce qui occupe tes pensées ?
La pensée contemporaine est imprégnée de principes diaboliques. Tu le remarques, entre autres, dans l’acceptation de formes alternatives de cohabitation ou dans le refus de l’autorité. Un jour, j’ai été choqué moi-même, en m’apercevant que je tolérais, dans une certaine mesure, la cohabitation des non-mariés. J’avais fini par y penser à la manière du monde. Lorsque j’ai examiné ma façon de penser à la lumière de la Bible, j’ai réalisé à quel point mon esprit était souillé.
Pour purifier la souillure de la chair et de l’esprit, il faut lire la Bible. La Bible est comparée à de l’eau. Ephésiens 5 explique comment cela fonctionne : Christ a aimé l’église et s’est livré pour elle, « afin qu’il la sanctifie, en la purifiant par le lavage d’eau par [la] Parole » (Éph 5:25-26). Le Seigneur Jésus fait tout pour te rendre conforme à lui-même. Le Père souhaite pouvoir te reconnaître comme son enfant. Le Père et le Fils te donnent tout ce qui est nécessaire pour atteindre ce but.
Le but du Père, du Fils et du Saint Esprit est que tu « achèves la sainteté ». Dieu veut que tu vives entièrement et uniquement pour Lui. Si tu vis dans « la crainte de Dieu », c’est-à-dire dans la révérence et la crainte de ce qu’Il est, tu répondras au but qu’Il s’est fixé pour ta vie.
V2. Dans le chapitre précédent, Paul t’a montré comment reconnaître les serviteurs de Dieu. Ce ne sont pas des personnes qui prendre leurs aises. Ce sont des personnes qui ne s’épargnent pas pour servir les autres. C’est ainsi que les Corinthiens connaissaient Paul. Il avait tout donné pour leur annoncer l’évangile. Ils l’avaient accepté. Maintenant, Paul leur demande s’il peut retrouver une place dans leur cœur. Il ne leur avait certainement pas fait de tort, en étant venu leur prêcher Christ. Il n’avait certainement pas blessé quelqu’un, en disant du mal de lui. Il n’était certainement pas venu vers eux pour son propre bien ou son propre intérêt.
On a la forte impression que ce sont des choses dont ils l’ont accusé. Des personnes jalouses, se faisant passer pour des serviteurs de Dieu, ont chuchoté aux Corinthiens de vilaines paroles sur Paul. Les croyants de Corinthe risquaient de délaisser Paul et de ne plus lui accorder, dans leur cœur, la place qui lui revenait. Les Corinthiens ne devaient plus avoir à faire ni écouter ces personnes.
V3. Paul dit cela pour leur donner une leçon, mais tu dois être très attentif à la façon dont il le fait. Il ne parle pas de manière à juger, d’en haut. Celui qui réprimande les autres de cette manière perd précisément ce qu’il veut gagner. L’apôtre souligne une fois de plus qu’ils ont une place dans son cœur. Et quelle place ! Il laisse parler son cœur. Il leur dit ce qu’il ressent pour eux, comment lui et eux appartiennent ensemble « jusqu’à mourir ensemble et vivre ensemble ».
Oui, c’est un ordre remarquable. Normalement, dirais-tu, on vit d’abord ensemble et on meurt ensuite ensemble. Mais la foi et l’amour raisonnent autrement. En 2 Samuel 15, Itthaï dit à David : « Dans le lieu où sera le roi, mon seigneur, soit pour la mort, soit pour la vie, là aussi sera ton serviteur ! » (2Sam 15:21). Tu vois ici la même ordre remarquable. David était en fuite. Itthaï, bien qu’il n’ait été avec David que peu de temps, l’aimait. Cela l’a conduit à se dévouer entièrement à David, quelle que soit l’issue. L’amour voit qu’il y a des dangers, mais il est prêt à les affronter, quel qu’en soit le prix.
C’est ainsi que Paul s’adresse aux Corinthiens. Il les aime et compte sur leur amour pour lui. Unis par cet amour, ils auraient pu mourir ensemble pour leur Seigneur, et si cela n’était pas déjà nécessaire, ils pourraient vivre ensemble pour Lui. Cette ordre montre comment il s’est uni à eux dans son amour pour eux.
V4. Paul poursuit en énumérant des choses pour toucher leur cœur. Il ne se retient plus et laisse libre cours à son cœur et à ses sentiments. Il leur écrit maintenant avec franchise, sans aucune retenue. Il peut se glorifier d’eux auprès d’autres personnes, suite à sa première lettre qui avait produit l’effet désiré.
V5-6. Combien il était inquiet à ce sujet, jusqu’à ce que Tite vienne lui donner de bonnes nouvelles ! Combien son cœur troublé avait-il été réconforté ! Une joie débordante l’avait rempli, au milieu de toutes ces afflictions. Paul avait déjà connu beaucoup souffert en Macédoine. En 2 Corinthiens 1, il en a déjà parlé. En 2 Corinthiens 2, il a écrit son désarroi et son impatience en attendant la venue de Tite, qui apporterait les nouvelles de Corinthe. Paul n’a pas eu la vie facile à l’époque. Il était entouré de personnes hostiles et il était très préoccupé par les doutes au sujet des Corinthiens.
Si tu as connu de tels sentiments, tu peux imaginer le grand soulagement de Paul quand Tite lui a rapporté l’effet positif de sa première lettre. Combien un bon message peut faire du bien ! Peut-être pourrais-tu, toi aussi, être une sorte de Tite pour les croyants qui traversent des moments difficiles. Exprime-leur, par des visites ou par des lettres, quelques belles choses sur ce que le Seigneur peut faire dans la vie des croyants.
Paul a été grandement consolé par ce que Tite est venu lui dire. Cette consolation, il l’a reçue de la main de Dieu, « qui console ceux qui sont abaissés ». Voilà, le sentiment de Paul. Tu peux bien penser que Paul avait dû crier à Dieu en faveur des Corinthiens. Il savait qu’il n’aurait pas pu changer leur condition, mais seul Dieu pouvait travailler leur cœur. Cela l’avait poussé à se mettre à genoux devant Dieu. Un croyant, qui a une telle attitude, a l’assurance d’être consolé.
V7. Paul a bénéficié d’une double consolation. Premièrement, Tite lui avait fait savoir qu’une rupture des relations entre lui et les Corinthiens avait pu être évitée. Deuxièmement, il avait été consolé en apprenant que Tite aussi avait été consolé parmi les Corinthiens. Lorsque Tite l’a raconté à Paul, il s’est encore plus réjoui.
Quels beaux moments Paul et Tite ont dû passer ensemble, en parlant des sentiments qui animaient les Corinthiens. Tite avait pu parler de leur vif intérêt pour l’apôtre. Ils aimaient Paul et aimeraient à nouveau le recevoir parmi eux. Ils avaient été très tristes, après avoir réalisé le mal terrible qu’ils avaient laissé entrer parmi eux. À ce sujet, Paul les avait sévèrement repris (1Cor 5:1-13). Ils avaient montré plus de zèle à mettre en pratique ce qu’ils avaient appris par la lettre de Paul. Sa lettre avait eu le bon résultat et Paul était très heureux de l’effet produit par sa lettre.
V8. Que la lettre ait pu produire de la tristesse, cela ne l’avait pas dérangé. Cette tristesse était nécessaire. Dieu n’aime pas voir que l’on considère le péché de manière superficielle. Dieu attend un véritable chagrin pour le mal. Au début, Paul a regretté d’avoir écrit cette lettre. Il a envoyé sa lettre et a ensuite réfléchi au ton sévère qu’il avait employé. La grande question qui lui était venue à l’esprit est la suivante : quelle serait la réaction des Corinthiens à cette lettre ? Paul, avec de tels sentiments, démontre qu’il ne se mettait pas au-dessus des croyants, comme celui qui explique la vérité aux autres sans sentiments, froidement et de manière factuelle.
La façon dont il parle ici n’est absolument pas contraire à l’inspiration de la Bible. Certains voient l’inspiration comme quelque chose où la personne se détache complètement d’elle-même et écrit ce qu’on lui dicte comme un robot. Ce n’est pas cela l’inspiration. Ce qu’est l’inspiration peut être lu en 2 Pierre 1 (2Pie 1:21). En lisant la Bible, tu remarqueras que chaque écrivain a son propre style correspondant à sa personnalité. La Bible est un ensemble de livres dont chaque parole est inspirée par Dieu (2Tim 3:16).Chaque livre a son auteur, qui est un instrument choisi par Dieu, et qui conserve son propre caractère.
Au verset 8, Paul ne doute pas de ce qu’il a écrit, mais il s’inquiète de l’effet produit sur les Corinthiens. Cela montre magnifiquement l’amour qu’il porte aux Corinthiens. De la même façon, il peut arriver que tu doives dire, à une personne que tu aimes beaucoup, à un ami ou une amie, une remarque désagréable. Tu te sens obligé de le lui dire, précisément par amour pour elle. Une fois que tu l’as dit, tu as parfois le sentiment : ne vais-je pas le ou la perdre à cause de cela. Alors, quelle joie tu ressentiras, en constatant que tes remarques n’ont pas conduit à une rupture d’amitié, mais que l’autre personne a bien pris les choses que tu as dites.
Relis 2 Corinthiens 7:1-8.
À méditer : Dans ce paragraphe, en quoi consiste la consolation de Paul ? Décris ce qu’est réellement la « consolation » pour toi.
9 - 16 La tristesse qui est selon Dieu
9 Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que vous avez été attristés à repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu : ainsi, vous n’avez subi aucun tort de notre part. 10 En effet, la tristesse qui est selon Dieu produit une repentance salutaire dont on n’a pas de regret, mais la tristesse du monde produit la mort. 11 Car voyez ce qu’a produit en vous le [fait] même d’avoir été attristés selon Dieu : quel empressement, que dis-je ? quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quel ardent désir, quel zèle, quelle punition ! À tous égards, vous avez montré que vous êtes purs dans cette affaire. 12 Si donc je vous ai écrit, ce n’a pas été à cause de celui qui a fait le tort ni à cause de celui qui a subi le tort, mais pour que l’empressement que vous avez à notre égard soit rendu visible pour vous devant Dieu. 13 C’est pourquoi nous avons été consolés. Et au-delà de notre propre consolation, nous nous sommes encore plus abondamment réjouis de la joie de Tite, parce que son esprit a été apaisé grâce à vous tous. 14 Car si, devant lui, je me suis glorifié en quelque mesure à votre sujet, je n’ai pas eu à en rougir ; mais comme nous vous avons tout dit selon la vérité, de même aussi ce qui a motivé notre sujet de gloire devant Tite s’est trouvé vrai ; 15 et son affection pour vous augmente encore, quand il se souvient de votre obéissance à tous, et de la façon dont vous l’avez reçu, avec crainte et tremblement. 16 Je me réjouis de ce qu’en toutes choses j’ai de la confiance à votre égard.
V9. Il n’est jamais plaisant de devoir rendre quelqu’un triste. Paul n’avait pas non plus de plaisir à écrire aux Corinthiens, pour leur dire ce qui n’allait pas chez eux. Si Paul est de toute façon heureux maintenant, c’est parce que la tristesse des Corinthiens montre que sa lettre les a amenés à réfléchir et à se repentir. Ils ont reconnu leur comportement peu spirituel. Cela les a conduits à la repentance.
Tu comprends que la repentance n’est pas seulement pour les incrédules, mais qu’elle s’applique aussi aux croyants. Si un croyant s’est écarté du droit chemin en laissant le péché entrer dans sa vie, il doit se repentir. En Apocalypse 2-3, tu lis à plusieurs reprises l’appel lancé aux églises pour qu’elles se repentent du mal que le Seigneur a trouvé (Apo 2:5,16,21-22 ; 3:3,19).
Quand quelqu’un est attristé d’avoir commis un péché, il se repent d’abord devant Dieu pour confesser son péché. La confession n’est pas une affaire de joie. Tu n’aimes pas devoir reconnaître que tu as péché, n’est-ce pas ? Mais quand la reconnaissance est là, la joie vient. Paul est heureux que les Corinthiens aient reconnu leur mauvais comportement et qu’ils l’aient confessé à Dieu. Sa lettre n’a pas causé de dommages, mais plutôt apporté des gains.
V10. La tristesse, telle que Dieu l’aime, est une chose à laquelle on ne revient jamais, que l’on ne regrette jamais. Cela signifie que tu as la même tristesse à l’égard du péché, que celle que Dieu a à son égard. Ce n’est pas une tristesse comme celle du monde. Les personnes, qui n’ont pas affaire à Dieu, sont aussi parfois tristes à cause du mal qu’elles ont fait. Ce n’est pas ce genre de tristesse que Dieu apprécie. Cette tristesse n’a rien à voir avec le péché. Elle ne concerne que la misère qu’ils se sont souvent infligée à eux-mêmes.
Ces personnes regrettent de devoir subir les conséquences de leur acte, mais ne regrettent pas l’acte en soi. Cela ne les amène pas à se repentir. Enfin, s’ils ne se repentent pas, ils finiront dans la seconde mort, la séparation éternelle entre eux et Dieu dans le feu éternel. Il se peut même que ces regrets et ces tristesses deviennent si graves qu’ils mettent fin à leur vie dans le désespoir.
Si tu es très triste à cause d’un péché que tu as commis, ne te laisse pas décourager. Le diable essaye de te faire penser que ton péché est trop grave pour être pardonné. Mais il ment. Lis ce qui est dit en 1 Jean 1:9, et fais ce que l’apôtre Jean a écrit : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1Jn 1:9).
V11. Les Corinthiens ont démontré leur tristesse sincère et leur réelle repentance. Paul leur a écrit en 1 Corinthiens 5 qu’ils devaient ôter le méchant du milieu d’eux (1Cor 5:13b). Il pouvait maintenant témoigner d’eux, qu’ils avaient fait preuve d’« empressement » pour faire ce qu’ils avaient à faire avec le péché et le méchant.
Leur empressement s’accompagne d’« excuses ». Ils se sont excusés auprès du Seigneur et de Paul pour leur laxisme et manifestent maintenant leur « indignation » de ce qu’ils ont laissé faire. Cette indignation n’est pas de nature charnelle, comme s’ils étaient meilleurs que le méchant. Il est dit qu’il y a de la « crainte » en eux parce qu’ils ont appris à se connaître un peu.
Personne ne peut s’élever au-dessus de celui qui a péché, car il est capable des mêmes choses. C’est pourquoi il est dit en Galates 6 que celui qui doit s’occuper du péché d’un autre doit le faire « prenant garde à toi-même de peur que toi aussi tu ne sois tenté » (Gal 6:1). Dans cette pensée, les Corinthiens ont pu exercer la discipline sur le méchant mentionné en 1 Corinthiens 5.
Un « ardent désir » s’est emparé d’eux pour agir comme Dieu le leur demandait. Ils ont à nouveau fait preuve de « zèle » pour l’honneur du Seigneur Jésus dans l’église afin de tout remettre en ordre, ce qui les a conduits à « punir » le méchant. En agissant ainsi, ils ont montré qu’ils ne voulaient plus rien savoir du péché qui s’est installé et qu’on a laissé s’installer parmi eux, sans rien faire. En agissant ainsi, ils ont prouvé qu’ils sont maintenant « purs dans cette affaire ».
V12. Ici, Paul revient à sa première lettre et dit qu’elle n’a pas été écrite pour s’adresser en premier lieu au méchant, ni à celui qui a été lésé. Cette lettre était plutôt un test pour savoir s’ils allaient lui obéir. Le fait de tenir compte des recommandations de la lettre démontrait leur estime pour Paul comme serviteur de Dieu. En fait, ils signifiaient ainsi qu’ils rencontraient Dieu lui-même à travers lui. La lettre de Paul devait leur donner l’impression qu’ils avaient affaire à Dieu lui-même. Cela s’est heureusement produit et le message à ce sujet l’a réconforté.
V13. Paul ne pouvait pas rester sans parole, suite à la consolation et la joie qu’il a éprouvées face à leur attitudes et leurs actions. Il en parle encore et encore dans ce chapitre. La joie de Tite contribue à ce que Paul déborde de joie. Tite n’a pas seulement été « consolé » (verset 7) par ce qu’il a vu chez les Corinthiens, il en a aussi été « apaisé ». Il a acquis lui-même un nouveau courage grâce à cela. N’est-ce pas encourageant de voir quelqu’un qui s’est accroché à un péché, rompre avec ce péché et prendre un nouveau départ avec le Seigneur ? Cela t’apaise.
V14. Paul a une autre raison d’expliquer sa joie débordante. Paul a fait quelques compliments à Tite au sujet des Corinthiens. Il fallait corriger plusieurs choses. Je ne sais pas si Paul a raconté tout cela à Tite. Il y avait aussi de bonnes choses à mentionner et Paul les a au transmises à Tite. Il a informé Tite qu’il était certain qu’ils l’écouteraient. Les Corinthiens ont agi de telle sorte qu’il n’a pas eu à rougir de ce qu’il avait dit d’eux. Aux Corinthiens, il a dit la vérité et à Tite, il a dit les choses positives des Corinthiens.
C’est une leçon importante. Si tu vois chez une autre personne des choses qui ne sont pas bonnes, parles-en avec elle. Si tu parles à une autre personne de cette personne, dis aussi les bonnes choses que tu sais d’elle.
V15. Quand Tite repense à la façon dont les Corinthiens l’ont accueilli, il ressent un amour débordant pour eux. Il voit combien ils ont été obéissants, et aussi leur crainte et leur tremblement. Il n’y a plus de signe de leur autosuffisance, tellement visible dans la première lettre qui leur a été adressée. Tite avait pu constater un vrai travail de l’Esprit parmi eux.
Là où l’Esprit a accès à la vie de l’église, l’obéissance à la parole de Dieu en est le résultat immédiat. La crainte et le tremblement caractérisent les croyants qui ont appris à condamner leurs propres idées et leurs actions délibérées. Ils savent que rien de bon ne peut en résulter. C’est pourquoi ils ont peur d’eux-mêmes et veulent écouter uniquement la parole de Dieu.
V16. Tu peux te réjouir de connaître une église locale qui fonctionne de cette manière. Là, ce qui n’est pas encore en ordre sera mis en ordre. En ce qui concerne les Corinthiens, Paul a toutes les raisons d’avoir confiance en cela. Peux-tu en dire autant de l’église locale que tu fréquentes ?
Relis 2 Corinthiens 7:9-16.
À méditer : Comment parles-tu aux autres de ton frère ou de ta sœur ? Le fais-tu pour le meilleur ou pour le pire ?