1 - 2 La promesse de la vie ; la bénédiction
1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie qui est dans le Christ Jésus, 2 à Timothée, [mon] enfant bien-aimé : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur !
V1. Bien que le ton de la lettre soit confidentiel et amical, Paul commence par faire ressortir sa qualité d’apôtre et donc son autorité apostolique. Avec cette autorité apostolique, il donne dans cette lettre des lignes directrices utiles pour le temps du déclin actuel. Tout d’abord, derrière son apostolat, c’est la personne de « Jésus Christ ».C’est Jésus Christ qui l’a envoyé et qui détermine le contenu de son service. Paul parle en son nom.
Deuxièmement, il ne s’est pas approprié cet apostolat lui-même ou ne l’a pas obtenu de personnes. Non, il est apôtre « par la volonté de Dieu ». Son apostolat fait partie du plan de Dieu pour sa vie.
Troisièmement, son apostolat est lié à « la promesse de la vie qui est dans le Christ Jésus ». Par conséquent, le service qu’il accomplit en tant qu’apôtre est intouchable par la mort. Même si Paul est mort, le service de son apostolat demeure à travers cette lettre. C’est parce que son apostolat est lié à des choses spirituelles, célestes, éternelles. Ce sont des choses qui sont au-dessus de la terre et du déclin de l’église. Par conséquent, la lettre garde toute sa valeur et son sens pour l’église à toutes les époques.
La vie qui est dans le Christ Jésus est avant les temps des siècles. Le Père a promis dans l’éternité au Fils de donner cette vie (Tit 1:2). À qui ? À tous ceux qui croient au Fils (Jn 3:36 ; 1Jn 5:11-12). Crois-tu au Fils ? Si oui, que ta foi soit cette ancre dans les tempêtes, qui menacent ta vie de foi, et dont Paul parle dans cette lettre.
V2. C’est beau et encourageant que Paul débute sa lettre en montrant ce qui est immuable et éternellement vrai pour chaque enfant de Dieu. Cela est aussi un encouragement pour Timothée. Il parlera du déclin de l’église plus tard. Paul dit encore d’autres choses qui est un encouragement pour Timothée. Dans sa première lettre, il l’appelait « [mon] véritable enfant dans la foi ». Ici, il l’appelle « [mon] enfant bien-aimé ». Par ces paroles, Paul fait ressentir à Timothée la chaleur du cœur d’un père envers son fils.
Lorsque le climat spirituel se refroidit, il est d’autant plus nécessaire de se témoigner de l’affection fraternelle les uns aux autres. C’est d’autant plus important à une époque où beaucoup d’incroyants sont opposés à toi. Les diverses expressions d’amour font tellement de bien pour s’encourager dans le service. Ce n’est pas seulement envers Timothée que cette expression d’amour est importante. Tu peux aussi y entendre qu’à l’approche de sa fin, Paul se réalise supplémentaire de la façon dont Timothée lui est cher.
Pour l’accomplissement des tâches de Timothée, on ne peut imaginer meilleur souhait que celui que Paul exprime ici. Paul lui a aussi souhaité ces choses dans la première lettre qu’il lui a adressée. Cela montre que pour ta vie personnelle, tu as toujours besoin de « grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur ». Cela prouve aussi que ces éléments sont suffisants pour toutes les circonstances imaginables dans lesquelles tu te trouves ou pourrais te trouver.
Réfléchis un instant à la richesse du contenu de ces mots « grâce », « miséricorde » et « paix ». La grâce, c’est l’amour de Dieu manifesté à des gens qui ne sont pas dignes d’être aimés, parce qu’ils sont très mauvais. La miséricorde, c’est l’amour de Dieu pour les personnes faibles et incapables de faire le bien. Par sa grâce et sa miséricorde, Dieu, dans son amour, a répondu à tes besoins en tant qu’être humain faible et pécheur. Dès l’instant où tu as accepté cela, il t’a aussi accordé sa paix. Maintenant que tu es un enfant de Dieu, tu as besoin de cette grâce et de cette miséricorde pour vivre comme un enfant de Dieu. Si tu en es chaque jour conscient, tu feras l’expérience de la paix de Dieu dans ton cœur.
Pense aussi un instant à son origine, aux personnes de qui elles proviennent. Elles sont « Dieu le Père » et « Christ Jésus notre Seigneur ». Je suppose que tu apprends à toujours mieux connaître le Père et le Seigneur Jésus, depuis le moment de ta conversion. Tu as toujours plus de motifs d’être reconnaissant envers le Père et le Seigneur Jésus pour ces riches dons de grâce, de miséricorde et de paix. C’est aussi la première chose que Paul fait ici.
Relis 2 Timothée 1:1-2.
À méditer : quels encouragements as-tu découverts dans ces versets ? Rends grâce au Seigneur pour ces encouragements.
3 - 8 Reconnaissance ; puissance, amour et sobre bon sens
3 Je suis reconnaissant envers Dieu, que je sers à la suite de mes ancêtres avec une conscience pure, de ce que je me souviens constamment de toi dans mes supplications, nuit et jour. 4 Je désire ardemment te voir – me souvenant de tes larmes – afin d’être rempli de joie ; 5 je me rappelle la foi sincère qui est en toi, et qui a d’abord habité dans ta grand-mère Loïs et dans ta mère Eunice et, j’en suis persuadé, en toi aussi. 6 C’est pourquoi je te rappelle de ranimer le don de grâce de Dieu, qui [est] en toi par l’imposition de mes mains. 7 Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens. 8 N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu,
V3. Paul ne remercie pas Dieu pour le service particulier qu’Il lui a confié et qu’il a presque accompli. Non, il est reconnaissant envers Dieu pour ce qu’Il est. Ne serait-ce pas parce qu’il a expérimenté une grande partie de la grâce et de la miséricorde de Dieu et qu’avec la paix de Dieu dans son cœur, il peut traverser toutes les difficultés ?
Il connaît aussi Dieu depuis longtemps. Depuis ses ancêtres, il sert Dieu. Ils lui ont permis de servir Dieu. Sans donner aucun jugement sur leur état intérieur, il exprime ce qui les caractérisait et ce qui était en eux, quant à Dieu. Les relations avec ses parents et ses ancêtres lui reviennent à l’esprit à la fin de sa vie dans un souvenir reconnaissant. Ces relations ne sont pas rendues inopérantes au moment de notre repentance. Servir le Seigneur dans les familles et les descendances est important, encore aujourd’hui.
Paul connaissait et servait Dieu avant sa conversion. Il L’a servi au mieux de ses connaissances, et avec une conscience pure. Cela ne signifie pas que son service avait l’approbation ou la bénédiction de Dieu. Cela signifie seulement que ce qu’il a fait, il l’a fait dans l’ignorance (1Tim 1:12-14). Tout ce qu’il a fait, il l’a fait avec la conviction sincère de servir Dieu, en agissant ainsi (cf. Jn 16:2-3). Par conséquent, dans ce qu’il a fait, il n’a pas été mis en accusation par sa conscience. Sa conscience est restée pure ; il n’a pas agi à l’encontre de sa conscience en quoi que ce soit. En cela, il y a aussi une incitation pour Timothée à garder une conscience pure.
Il pense toujours à Timothée dans ses supplications. Timothée peut aussi le savoir et cela l’aura encouragé. Combien c’est agréable de savoir que d’autres croyants prient pour toi. C’est réconfortant, si toi aussi tu peux dire à d’autres que tu pries pour eux. La prière maintient en vie la mémoire de ceux pour qui tu pries. Tu continues à sentir le lien les uns aux autres par la prière.
V4. Cela ne veut pas dire que tu n’as pas besoin de voir les uns les autres. Paul a très envie de voir Timothée. Il a besoin de compagnie, en particulier celle de Timothée (cf. 2Tim 4:9). Certes, il a la compagnie du Seigneur (2Tim 4:17), mais cela ne signifie pas qu’il délaisse les relations accordées par Dieu. Au contraire, lui, le grand apôtre, en a besoin. C’est par elles qu’il est encouragé (Act 28 :15 ; 1Th 2:17 ; 3:10). Ce n’est pas faire preuve d’une pensée spirituel quand les croyants vivent leur foi individuellement. Ce n’est pas ainsi que le Seigneur l’a voulu.
Les larmes de Timothée ont impressionné l’apôtre. Ce sont les larmes de chagrin qu’il a vues, au moment où Timothée lui a dit au revoir, à lui, son ami plus âgé. Ces larmes sont la preuve d’une véritable amitié. C’est précisément ce qui rend si précieux pour Paul le fait que Timothée vienne à lui. La joie que cela lui procurera sera une joie pleine, peut-être avec des larmes, mais des larmes de joie. Il pense tout le temps aux larmes de Timothée.
V5. Et puis Paul se souvient d’autre chose, et c’est la foi sincère de son jeune ami. Le mot « sincère » vient du mot grec ‘hupokrités’, un mot qui désignait à l’origine un acteur de théâtre. Un acteur de théâtre prend et joue le rôle de quelqu’un d’autre. Il prétend être quelqu’un d’autre (cf. 2Sam 14:2). Timothée ne fait pas semblant, il est sincère et vrai. C’est une raison supplémentaire pour laquelle Paul a désiré le voir. Toi aussi, tu aimes être en compagnie de vrais croyants, de personnes qui vivent vraiment avec le Seigneur, n’est-ce pas ?
La foi habite en lui, elle y a sa place. Pour lui, la foi n’est pas une simple réflexion, valable seulement pour des occasions spéciales. D’ailleurs, il a eu de bons exemples. Paul mentionne sa grand-mère et sa mère. C’est un bel exemple de la grâce de Dieu qui se manifeste au fil des générations. Beaucoup de choses changent, l’apostasie de la foi continue, mais il y a aussi des choses qui demeurent et se perpétuent. Il y aura toujours ceux qui ont une foi sincère en Lui.
Paul ne parle pas des héros de la foi d’un passé lointain, révolu, mais d’exemples proches, tels la foi de sa mère et sa grand-mère. Cela veut dire pour toi : Regarde autour de toi et tu trouveras sûrement des exemples d’hommes et de femmes de foi. La pierre de touche est la fidélité et l’obéissance à la parole de Dieu.
V6. Si la foi sincère t’habite, c’est une raison pour te rappeler que tu as reçu un « don de grâce de Dieu » et que tu dois en faire usage. Il peut y avoir des situations difficiles dans l’église, mais avec la foi, il est possible de relever le défi. Timothée a besoin qu’on le lui rappelle, toi aussi peut-être. N’avons-nous pas tous la tendance à fuir les difficultés ?
Paul donne à Timothée une autre incitation de ‘ranimer’ son don de grâce. Il lui rappelle comment il a obtenu ce don de grâce. C’est par l’imposition des mains de la part de Paul. Dans sa première lettre, Paul l’a déjà encouragé en lui rappelant. Cet encouragement est le rappel que d’autres avaient déjà annoncé qu’un service lui était destiné (1Tim 1:18). Puis les anciens lui a imposé les mains (1Tim 4:14), exprimant ainsi leur association à son service.
Si, dans un moment de faiblesse, Timothée pense qu’il est en train d’imaginer tout cela, il peut y repenser. Et voici un troisième rappel vient l’encourager : c’est Paul qui lui a personnellement accordé ce don de grâce. Cet événement restera sans aucun doute dans la mémoire de Timothée.
V7. En fin de compte, Paul n’a pas non plus agi par son intelligence, mais sur l’ordre de Dieu. Chaque don est accordé par Dieu, c’est ‘le don de la grâce de Dieu’. Ce que Paul a dit à Timothée doit aussi être un encouragement pour toi. Comme Timothée, tu peux découvrir le don que Dieu t’a donné.
Si tu regardes aux circonstances, tu pourrais avoir peur. Toutes sortes de pensées pourraient te venir à l’esprit, te décourager et t’empêcher d’utiliser le don de grâce qui t’a été donné. Tu pourrais penser que cela n’est pas pour toi, tu pourrais craindre des critiques ou de l’opposition. Cette crainte est une sorte de lâcheté, la peur de perdre la face ou d’être la risée de tous. Paul souligne que cet « esprit de crainte » ne vient pas de Dieu (cf. Jn 14:27 ; 1Jn 4:18).
Ce qui vient de Dieu, c’est son Saint Esprit, qui veut se manifester en toi comme un Esprit « de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens [ou : de pondération] ».
1. Tu peux savoir qu’avec le don qu’Il te donne, Dieu te donne la force et la capacité nécessaires pour l’exercer par son Saint Esprit.
2. L’exercice d’un don exige aussi de renoncer à soi-même, car ce don n’est pas destiné à t’édifier toi-même, mais utile pour servir les autres. Par conséquent, le Saint Esprit te donnera l’amour comme véritable motif pour servir.
3. Enfin, il est important que, dans l’exercice de ton don, tu agisses avec un sobre bon sens, c’est-à-dire avec la maîtrise de soi. Tu dois soumettre ta volonté au Saint Esprit, pour Le laisser te diriger et que tu n’agisses pas sous l’effet d’une impulsivité incontrôlée (cf. 1Cor 14:32). Le Saint Esprit te conduit à des actions et des paroles réfléchies. Ce n’est pas une œuvre de l’Esprit, si quelqu’un dit : ‘Je ne pouvais pas faire autrement, l’Esprit m’a poussé à le faire.’
Voici quelques mots sur l’ordre de ces trois aspects dans lesquels on peut voir l’œuvre du Saint Esprit. L’« amour » se situe entre la « puissance » et le « sobre bon sens ». L’amour est au centre. Tout tourne autour de l’amour. L’amour est l’huile entre la force et le sobre bon sens, ce qui fait que les deux aspects ‘fonctionnent’ bien.
Tu peux aussi voir cela dans les chapitres de 1 Corinthiens 12-14 : 1 Corinthiens 12 énumère les dons et 1 Corinthiens 14 traite de leur exercice. Entre ces deux chapitres, 1 Corinthiens 13, traite de l’amour. Les dons de 1 Corinthiens 12 ne peuvent être exercés comme décrit en 1 Corinthiens 14 que si le motif pour les exercer est l’amour décrit en 1 Corinthiens 13.
V8. Dieu nous a donné son Esprit pour témoigner sans crainte du Seigneur Jésus, par l’Esprit. Tu as l’exemple de Pierre, qui avait eu honte de son Seigneur et qui L’avait renié (Mc 14:66-72), et qui avait ensuite témoigné de son Seigneur par le Saint Esprit le jour de la Pentecôte avec une grande hardiesse (Act 2:14,36). La puissance du Saint Esprit nous est donnée pour témoigner de notre Seigneur et non pas pour accomplir des miracles spectaculaires par des signes particuliers, pour attirer l’attention.
Nous avons tous besoin de ces paroles pour ne pas nous décourager. Le témoignage que nous rendons en tant que chrétiens est souvent tel que nous devrions en avoir honte. Lorsque les croyants deviennent tièdes et mondains et que les témoins consacrés sont bâillonnés, il faut du courage pour continuer malgré tout.
Paul s’engage à rendre témoignage au Seigneur Jésus. Ce n’est pas de la grandiloquence, c’est la réalité. Après tout, il est emprisonné à cause du témoignage qu’il a rendu de son Seigneur. En fait, il ne se considère pas comme un prisonnier de Néron, mais un prisonnier de son Seigneur. Le témoignage qu’il a rendu de Lui lui a valu des souffrances.
Timothée est appelé, et toi aussi, à accepter consciemment les souffrances que peuvent produire l’évangile, sans les fuir. La prédication de l’évangile et les souffrances sont associées. La puissance de Dieu te permet d’affronter ces souffrances, non pas comme une fatalité, mais comme un privilège (Act 5:41).
Relis 2 Timothée 1:3-8.
À méditer : De quelle façon peux-tu ranimer ton don de grâce ?
9 - 12 Selon le propre dessein de Dieu
9 qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein et sa propre grâce. Cette grâce nous a été donnée dans le Christ Jésus avant les temps des siècles, 10 mais elle a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile, 11 pour lequel moi j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des nations. 12 C’est pour cela que j’endure ces souffrances ; mais je n’ai pas honte, car je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là.
V9. Suite aux instructions de Paul à son jeune ami Timothée, valables aussi pour toi, tu peux lire deux versets étonnants. Ce qui se trouve dans ces versets est si impressionnant parce que le contenu concerne entièrement ce que Dieu a fait de toi en Jésus Christ. Il ne s’agit pas de toi, de ta faiblesse ou de ton échec. Il ne s’agit pas non plus du déclin qui peut te décourager, ni de l’opposition qui te fait craindre de témoigner. Non, ces versets t’élèvent au-dessus de toutes les difficultés et te parlent du dessein [ou : propos, plan, ce qu’il s’est proposé] de Dieu qu’Il avait pour toi avant même l’existence du monde, « avant les temps des siècles ». Son dessein est indépendant du péché et de ses conséquences, qui ne surviennent qu’après la création des mondes.
Dans son dessein, Dieu a déjà pensé à toi. Il a pris la résolution de te « sauver ». Et Il a mis à exécution son dessein. Lorsque nous décidons de faire quelque chose, nous constatons souvent après coup que rien n’a été réalisé, ou qu’il manque quelque chose. C’est impossible avec Dieu. Il t’a sauvé. C’est un acte de Dieu accompli de façon parfaite (Éph 2:5) et qui ne peut être défait (Jn 10:28-29). Il a accompli cet acte en t’appelant. En te sauvant, Dieu t’a complètement libéré de tous tes péchés et de la puissance du péché et du monde (Gal 1:4).
Il a aussi un but pour ta vie. Il t’a donné « un saint appel ». Il t’a appelé à vivre saintement pour Lui, séparé de tout ce dont Il t’a racheté et entièrement consacré à Lui. Un changement radical s’est produit à la fois dans ta position et dans le but de ta vie. En ce qui concerne ta position, tu es changé de quelqu’un qui était sous la colère de Dieu à quelqu’un qui est sauvé. Tu n’as plus à craindre le jugement de Dieu. En ce qui concerne le but de ta vie, tu es changé de quelqu’un qui ne vivait que pour lui-même et qui avait l’enfer en perspective à quelqu’un qui vit pour Dieu et qui sera avec Lui pour toujours.
Tu comprends bien que tu n’y as rien contribué. Dieu ne te l’a pas non plus demandé et tu ne le pouvais pas. Tes œuvres n’ont fait qu’attirer le jugement sur toi. Un tel changement est le résultat du « propre dessein » de Dieu. Et tu y as participé par « sa propre grâce », qui « nous a été donnée dans le Christ Jésus ». La grâce te rappelle que tu ne pouvais faire valoir aucun droit de ta part à ces bénédictions. Elle est le résultat du dessein souverain de Dieu. Pour l’accomplissement de son dessein et pour que tu participes à cette grâce, Dieu, à sa grande joie, dispose d’un fondement inébranlable en Christ Jésus. C’est par Lui, qu’Il a pu accomplir son dessein aussi à ton égard.
Toute bénédiction que Dieu accorde à un être humain ne provient jamais de ce que peut faire l’homme, mais uniquement de ce qu’est Jésus Christ. Il s’est laissé guider dans ses desseins par ce qu’est Jésus Christ. Dieu accorde une telle valeur à sa personne qu’Il a attaché toute son dessein à Lui. Tu ne pouvais avoir une place dans son dessein que parce qu’Il te voyait en Christ Jésus.
Peux-tu comprendre que tu en faisais partie ? Je ne comprends pas. Mais il ne dépend pas de notre compréhension que cela soit vrai. C’est vrai parce que Dieu l’a fait, et ce, comme déjà mentionné, avant la création des cieux et de la terre, « avant les temps des siècles ». Cela garantit en même temps que rien de ce qui s’est passé depuis la création ne pouvait modifier le propos de Dieu.
V10. Nous n’aurions jamais connu le dessein de Dieu, s’Il ne l’avait pas manifesté « par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ ». Le dessein de Dieu était caché en lui-même, jusqu’à l’apparition de Jésus Christ, en qui Il a pu te donner cette grande grâce de participer à son dessein. Mais attention ! Au nom « Jésus Christ », Paul fait précéder le nom « Sauveur ». Cela fait référence à son apparition lors de sa première venue sur la terre. Il est alors venu en tant que « Sauveur ».
Vois-tu par qui Dieu a pu te sauver ? Le nom « Sauveur » rappelle l’œuvre qu’Il a accomplie sur la croix. L’œuvre qu’Il y a accomplie a permis à Dieu de réaliser son dessein de te sauver et de t’appeler d’un saint appel. Tu peux y participer maintenant que le Sauveur a annulé la mort. La mort, le salaire du péché (Rom 6:23a), était l’obstacle qui empêchait l’accomplissement du dessein de Dieu. Cette barrière a été annulée par notre Sauveur, car Il est lui-même entré dans la mort et en est ressuscité.
Par sa résurrection, Il « a fait luire la vie et l’incorruptibilité ». La puissance de la ‘vie’ qui lui est propre a été démontrée par sa résurrection. Sa vie a triomphé de la mort. Ce n’est pas la mort, mais la vie qui est vainqueur. Tu n’aurais pas connu cela si le Seigneur Jésus n’était pas mort et ressuscité. Tu as reçu la vie éternelle, parce que le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, est la vie éternelle. Celui qui a le Fils a la vie (1Jn 5:12). Le Fils est le Dieu véritable et la vie éternelle (1Jn 5:20). Tu crois au Seigneur Jésus, le Fils est ta vie.
Il y a quelque chose d’autre qu’Il a fait luire et c’est « l’incorruptibilité ». Cela fait référence au corps. Le corps que tu as maintenant n’est pas incorruptible. Plus tu vieillis, plus tu remarques qu’il se détériore, qu’il perd de sa force et de sa beauté juvénile. Quand le Seigneur Jésus viendra, tu recevras un corps qui ne pourra plus être affecté par l’usure. Ce corps restera dans sa fraîcheur et sa beauté immaculée pour l’éternité. Cela aussi est le résultat de la victoire du Seigneur Jésus sur la mort. Tu comprends que toutes ces vérités de foi correspondent à des actes qui se sont produits complètement indépendamment de toi. Cela se réfère au dessein de Dieu et à ce que le Seigneur Jésus a fait lorsqu’il est apparu sur la terre.
Maintenant, il reste une question à laquelle il faut répondre : Comment Dieu a-t-il fait en sorte que son plan soit perçu par toi et que tu accepterais l’œuvre du Seigneur Jésus accomplie aussi pour toi ? La réponse est : « par l’évangile ». L’évangile est le moyen par lequel tu as entendu parler de Dieu, de ce que le Seigneur Jésus a fait et de la nécessité de son œuvre pour toi. Lorsque tu as accepté l’évangile, tu as été sauvé grâce à lui et tu participes dès lors à toutes ces choses merveilleuses.
V11. Dieu a été établi Paul pour prêcher cet évangile. Paul n’a pas prêché cette bonne nouvelle – c’est le sens du mot ‘évangile’ – seulement aux Juifs. Ce dessein de Dieu antérieur à la fondation du monde, et est indépendant de la distinction entre Juifs et païens. La mission de Paul pour évangéliser s’étend à tous les hommes de toutes les nations.
C’est pour ce service de « prédicateur » qu’il a été établi par Dieu. On pourrait penser à un héraut, un messager revêtu d’une autorité particulière pour transmettre des messages officiels de rois ou de conseils municipaux, par exemple. Il n’a pas le droit de changer quoi que ce soit au contenu du message. C’est ainsi que Paul prêche l’évangile.
Dieu l’a été aussi établi comme « apôtre ». C’est une position particulière. Dieu qui l’a envoyé, et celui qui le rejette, rejette Dieu lui-même, son expéditeur.
Enfin, il est aussi « docteur ». Il enseigne le contenu de l’évangile. Ce contenu, c’est Jésus Christ. Paul explique qui Il est et ce qu’Il a accompli.
V12. Paul croit à l’évangile de tout son cœur. Lorsqu’il le prêche, il y met tout son cœur. Les gens, en particulier les Juifs, ne l’attendent pas vraiment avec impatience. Ce zèle de Paul dans l’évangile est la raison des souffrances qu’il subit. Mais cela ne change rien à sa conviction.
Il exhorte Timothée à ne pas avoir honte (verset 8). Il peut le dire, car lui-même n’a pas honte non plus. Il n’est pas troublé par la moindre opposition. C’est parce qu’il ne croit pas en un dogme, une doctrine, mais en une personne. Il sait « qui » il a cru. Il vit d’une relation vivante avec cette personne.
Il connaît la puissance de cette personne. Il a fait tellement d’expériences avec ce Dieu qu’il a maintenant une conviction profondément enracinée à son sujet. Il a expérimenté à de nombreuses reprises ce dont Dieu est capable. Dieu ne peut pas être retiré de son trône, mais Il a tout pouvoir. C’est à Lui que Paul a confié son dépôt Ce dépôt, c’est l’évangile que Dieu lui a confié (cf. verset 14 ; 1Tim 6:20). Il est emprisonné et ne peut plus voyager librement et donc travailler avec ce que Dieu lui a confié. Mais Dieu demeure et Paul sait qu’Il continuera à travailler avec ce dépôt.
Ainsi, l’évangile continue à être prêché et sa lettre est aussi toujours lue, comme tu le fais en ce moment. Tout comme Paul remet les résultats de son ministère entre les mains du Seigneur, tu peux aussi le faire. Nous n’avons pas à contrôler nous-mêmes les développements. Ce n’est pas notre affaire, car il s’agit de l’église de Dieu. Nous pouvons être assurés que ce que nous déposons auprès de Lui est en sécurité auprès de Lui. Le vol ou la perte sont impossibles.
La sécurité du dépôt est assurée et valable « jusqu’à ce jour-là », qui est le jour de l’apparition du Seigneur Jésus. C’est le jour où le Seigneur Jésus récompensera tout ce qui a été fait pour Lui. Pour la valeur de la récompense, le Seigneur ne regardera pas à tes réussites, mais à ta fidélité dans ce qu’Il t’a demandé de faire. Alors, comme Paul, tu verras que tout ce que tu Lui as confié te reviendra chez Lui. Tu n’arriveras à un tel attitude que si tu sais qui tu as cru.
Relis 2 Timothée 1:9-12.
À méditer : Qu’est-ce que ces versets t’apprennent sur le dessein et la grâce de Dieu ?
13 - 18 La Parole ; l’Esprit ; la miséricorde
13 Possède un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l’amour qui est dans le Christ Jésus. 14 Garde le bon dépôt par l’Esprit Saint qui habite en nous. 15 Tu le sais : tous ceux qui sont en Asie se sont détournés de moi, entre autres Phygelle et Hermogène. 16 Que le Seigneur fasse miséricorde à la maison d’Onésiphore, car il m’a souvent réconforté et n’a pas eu honte de mes chaînes ; 17 mais, quand il a été à Rome, il m’a cherché très soigneusement et il m’a trouvé. 18 Que le Seigneur lui fasse trouver miséricorde de la part du Seigneur dans ce jour-là ; et tu sais mieux que personne combien de services il a rendus à Éphèse.
V13. Dans les versets précédents, Paul a exprimé sa confiance absolue dans le Seigneur Jésus. C’est bien sûr une grande incitation pour Timothée, et c’est aussi pour toi, à faire de même. Il existe encore un autre point d’appui absolument fiable dans un période de déclin. Ce point d’appui, tu l’as dans « les saines paroles ». Paul le fait remarquer à Timothée, en lui précisant qu’il « possède un modèle des saines paroles » qu’il a entendues de lui.
Le mot « modèle » est une ‘esquisse’, ‘un modèle d’une structure’. Paul parle ici de la parole inspirée de Dieu. Celle-ci doit être complètement maintenue. Ce n’est pas seulement le contenu ou le message qui est important, mais les mots et leur ordre sont donnés par Dieu dans le but de s’y tenir.
Les écritures de confession de certaines églises peuvent tenter d’expliquer la parole de Dieu avec des mots humains, mais elles restent des paroles d’hommes et donc imparfaites. Elles ne protègent pas non plus contre les fausses doctrines. Seule la parole de Dieu est parfaite et nous protège des erreurs, si nous la prenons comme modèle. Chacun de ses mots se trouve à l’endroit où Dieu l’a voulu. La parole de Dieu ne peut pas être améliorée. Ne te laisse pas impressionner par des remarques telles que : ‘Ce n’est pas le choix des mots qui compte, c’est le message.’ Il s’agit absolument aussi du choix des mots.
Il me semble qu’une mise en garde contre les différentes traductions modernes de la Bible s’impose. Cela ne veut pas dire qu’une traduction dans la langue la plus ancienne soit la plus fiable. L’utilisation d’un langage contemporain n’est pas en contradiction avec une bonne traduction du texte original. La Bible ne peut être traduite de manière fiable que par des personnes qui ont une foi vivante dans le Seigneur Jésus et un grand respect pour la parole de Dieu.
La réalisation d’une traduction fiable ne dépend pas d’une technique ou d’une science, mais d’une compétence personnelle, associée à une approche correcte de la parole de Dieu. Cette bonne approche consiste en une conscience profonde de la sainteté et de l’autorité de chaque mot que Dieu a voulu écrire dans sa Parole. Si tel est aussi ton sentiment en lisant la parole de Dieu, tu feras l’expérience du pouvoir de préservation qui émane de la parole de Dieu. Les risques de tomber dans l’erreur sont alors exclus.
Le mot original pour « sain » a un rapport avec l’hygiène et peut aussi être traduit par ‘rendre sain’. Les paroles de Paul, qui sont inspirées, ont pour but la santé spirituelle. En même temps, Paul précise que le modèle des saines paroles réside « dans la foi et l’amour qui est dans le Christ Jésus ». Si la parole de Dieu n’est pas reliée à la personne de Christ, l’Écriture devient une lettre morte. Tu ne peux tenir à la vérité que si tu t’approches de la Parole dans la foi et l’amour. Ce sont deux aspects ou activités de la nouvelle vie dont Christ est la source.
Il s’agit de la foi et de l’amour que tu trouves en Lui. Pour cela, tu dois être auprès de Lui. C’est de Christ que tu apprends comment la foi quotidienne est dirigée vers Dieu. Tu le vois dans la vie de Christ sur la terre. De Lui, tu apprends aussi comment l’amour de Dieu est dirigé vers les hommes.
Cet ajout est important, car sinon le modèle deviendrait un exemple standard, et ta vie pourrait devenir une orthodoxie morte. Si la foi et l’amour en Christ sont les éléments actifs pour tenir le modèle, tu trouveras le soutien de la Parole. Même si tu ne peux pas trouver de soutien dans l’ensemble de l’église à cause du déclin qui s’est installé, toi, même si tu es seul, tu trouveras ce soutien dans la parole de Dieu.
V14. Voici un autre encouragement. Après avoir pointé du doigt le Seigneur Jésus et la parole de Dieu, Paul parle de « l’Esprit Saint qui habite en nous ». Paul est sur le point de mourir en martyr et d’aller vers son Seigneur. Timothée devra malgré tout continuer sur cette terre, et toi aussi. Les circonstances ne seront pas plus faciles et tu en conviendras. L’apostasie ne fait qu’augmenter. Timothée, dans son service, sera toujours plus exposé à de violentes attaques. Si tu veux servir le Seigneur, tu feras la même expérience. À travers tout cela, la pression augmentera sur lui, et sur toi, pour qu’il abandonne le bon dépôt, c’est-à-dire ce qui lui a été confié. Mais écoute bien ce que Paul te dit aussi à toi : garde ce qui t’a été confié.
Paul qualifie le dépôt de « bon », c’est-à-dire beau, de valeur divine. À toi aussi ont été confiées toutes les paroles saines de l’Écriture, comme un gage de valeur divine. Tu dois garder ce gage, tu ne dois pas en perdre une partie. Tu ne peux pas le faire par tes propres forces. Il t’est rappelé que le Saint Esprit habite en toi. Il te donne la force nécessaire pour garder ce qui t’a été confié.
Chaque partie de la vérité que tu as appris à voir et pour laquelle tu as rendu grâce à Dieu est attaquée par l’ennemi. Mais en toi habite celui qui est plus grand que celui qui est dans le monde (1Jn 4:4). Il te permet de repousser toutes les attaques de l’ennemi contre la vérité. Veille simplement à ne rien mettre en travers de la route du Saint Esprit qui a le contrôle total de ta vie.
V15. Ne comptes pas sur le soutien des autres dans ton combat « pour la foi qui a été une fois enseignée aux saints » (Jud 1:3). Paul indique Timothée aux croyants d’Asie. Timothée est conscient que tous en Asie se sont détournés de l’apôtre, bien qu’il ait prêché l’évangile de manière intensive dans cette région. Il a enseigné les pensées de Dieu aux plusieurs personnes qui ont accepté le Seigneur par la foi dans cette région.
Tu peux lire comment il a été au service des croyants de cette région, par exemple dans les lettres aux Thessaloniciens et la lettre aux Éphésiens. Les anciens d’Éphèse ont pris congé de lui en pleurant, très affligés à la pensée de ne plus jamais le revoir (Act 20:37-38). Plusieurs siècles se sont écoulés. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les bons souvenirs de Paul se sont oubliés, effacés. Ils se sont même détournés de lui !
L’homme à qui ils doivent tant est rejeté par tous, et pas seulement par quelques-uns. Pourquoi ? Peut-être ont-ils honte de lui, le pauvre prisonnier tombé en disgrâce auprès du gouvernement. Ils n’ont pas renoncé au christianisme, bien sûr, mais en ce qui les concerne, Paul insiste un peu trop sur le fait d’être chrétien. Tu n’as pas besoin de faire tout ton possible pour te faire des ennemis, n’est-ce pas ? C’est vrai, mais il est inévitable qu’un témoin fidèle se fasse des ennemis. Le fait est que la fidélité au Seigneur et à sa vérité fait apparaître l’inimitié.
Paul est emprisonné parce qu’il a témoigné de la vérité. C’est pourquoi, se détourner de Paul, c’est aussi se détourner de la vérité que Paul prêche. Cela a considérablement aggravé son captivité. Deux de ceux qui se sont détournés de lui, il les mentionne par leur nom. Il doit être été nécessaire de mentionner ces noms. Il n’est pas improbable qu’il s’agisse de frères dirigeants ayant une grande influence, abusant de leur influence et de la mise à l’écart de Paul pour mettre l’église sur la mauvaise voie. En mentionnant leurs noms, Paul les a dénoncés.
V16. Il mentionne un autre nom, mais il le mentionne avec joie. La fidélité d’Onésiphore et de sa maison a été une aubaine pour lui au milieu de toute l’infidélité qu’il a connue. Ce fidèle croyant n’a pas eu honte du fidèle serviteur de Dieu. Onésiphore a « souvent réconforté » l’apôtre au fort de la persécution. Réconforter signifie littéralement ‘rafraîchir’. Paul a éprouvé ce rafraîchissement lorsque, dans sa captivité, il a soudain pu voir le visage d’Onésiphore.
V17. Comme cela a dû faire du bien au prisonnier solitaire de recevoir la visite de quelqu’un qui a fait l’effort de venir le voir. Ce n’était pas facile de trouver Paul, mais quelle reconnaissance envers le Seigneur a dû éprouver Onésiphore lorsqu’il a embrassé Paul. Ses efforts n’ont pas été vains. Et combien Paul a dû remercier le Seigneur. As-tu toi aussi connu ce rafraîchissement, lorsque des croyants t’ont fait savoir qu’ils priaient pour toi ou qu’ils étaient disposés à t’aider lorsque tu étais en difficulté ?
Onésiphore n’avait pas d’adresse, mais il aura prié pour que le Seigneur le conduise jusqu’à Paul. Le Seigneur l’a conduit à Paul, mais pas par le chemin le plus court et le plus rapide. Non, Onésiphore a dû demander au Seigneur encore et encore s’il était sur le bon chemin. Lorsque tu demandes au Seigneur de te guider pour aller quelque part, tu sais qu’Il veut que tu y arrives, mais cela ne veut pas dire que tu atteindras ce but en douceur. Le Seigneur veut que tu déploies des efforts pour y parvenir. Son objectif est de t’apprendre à dépendre de Lui pas après pas.
V18. Paul souhaitait que le Seigneur récompense la maison d’Onésiphore pour la miséricorde dont il a bénéficié (Mt 5:7). Sa « maison » – il semble qu’il était marié et avait des enfants et peut-être même du personnel – a pleinement soutenu les actions d’Onésiphore. Ils l’ont laissé partir et lui auront donné des salutations et peut-être des marchandises pour Paul. Quelle bénédiction quand, aujourd’hui aussi, il existe des familles dont tous les membres sont fidèles à la vérité et s’engagent avec ceux qui la proclament.
Paul souhaite encore que le Seigneur accorde à Onésiphore lui-même la miséricorde de la part du Seigneur « dans ce jour-là » (cf. Jud 1:21). Paul ajoute à ce souhait que le Seigneur récompense Onésiphore pour ses efforts devant le tribunal. « Ce jour-là », c’est le jour où le Seigneur apparaîtra avec sa récompense avec Lui (verset 12 ; Apo 22:12).
Onésiphore n’est pas un inconnu pour Timothée. Il l’a rencontré à Éphèse et peut raconter, encore mieux que Paul, comment cet homme s’est voué au service du Seigneur et à sa cause. Quelle bénédiction pour une église locale, quand on peut apprécier des gens qui rendent ou ont rendu beaucoup de services. Ne sera-ce pas une joie pour le Seigneur et pour l’église de parler de toi, comme serviteur fidèle ?
Relis 2 Timothée 1:13-18.
À méditer : Comment reconnais-tu un modèle des saines paroles ?