1 - 14 Texte de la Bible
1 Envoyez l’agneau au dominateur du pays, – depuis le rocher, par le désert – à la montagne de la fille de Sion. 2 Comme un oiseau fugitif, une nichée chassée, ainsi seront les filles de Moab, aux gués de l’Arnon. 3 Tiens conseil, fais ce qui est juste ; rends ton ombre comme la nuit, en plein midi : cache les exilés, ne trahis pas le fugitif. 4 Que mes exilés séjournent avec toi, Moab ! Sois pour eux un refuge devant le destructeur. Car l’oppresseur ne sera plus, la dévastation finira ; celui qui piétine disparaîtra du pays. 5 Un trône sera établi par la bonté ; quelqu’un y siégera dans la vérité, dans la tente de David, jugeant, et recherchant la droiture, et hâtant la justice. 6 Nous avons entendu l’orgueil de Moab le très hautain, sa fierté, son orgueil et sa rage ; ses vanteries ne sont que fausseté. 7 C’est pourquoi Moab hurlera sur Moab ; tout entier il hurlera ! Vous gémirez sur les fondations de Kir-Haréseth, tout affligés. 8 Car les campagnes de Hesbon dépériront, – la vigne de Sibma. Les maîtres des nations ont abîmé ses ceps excellents : ceux-ci s’étendaient jusqu’à Jahzer, ils erraient dans le désert ; ses sarments s’étendaient et dépassaient la mer. 9 C’est pourquoi je pleurerai la vigne de Sibma comme Jahzer la pleure ; je vous arroserai de mes larmes, Hesbon et Elhalé, car un cri est tombé sur votre récolte et sur votre moisson. 10 La joie et l’allégresse ont disparu des vergers, et dans les vignes on ne chante plus, on ne pousse plus de cris de joie ; celui qui foulait ne foule plus le vin dans les pressoirs : j’ai fait cesser le cri [du pressoir]. 11 C’est pourquoi mes entrailles vibrent au sujet de Moab, comme une harpe, et mon cœur, au sujet de Kir-Hérès. 12 Quand Moab se présentera, [qu’il] se fatiguera sur le haut lieu et entrera dans son sanctuaire pour prier, il n’obtiendra rien. 13 Telle est la parole que l’Éternel a prononcée jadis sur Moab. 14 Et maintenant l’Éternel a parlé en ces termes : Dans trois ans, comme les années d’un mercenaire, la gloire de Moab sera réduite à rien avec toute sa grande multitude ; et le reste sera petit, amoindri, peu de chose.
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